Nouveau crime des Houthis : attaque contre un village résidentiel à Taëz

Mercredi, des milices houthies ont mené une attaque armée contre un village résidentiel dans le district de Mawiyah, à l’est de la province de Taëz, au sud du Yémen, suscitant une vague de condamnations de la part d’organisations de défense des droits humains.

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Selon des sources locales et humanitaires, les milices ont pris d’assaut le village d’Akhrak, dans la région de Al-Shurman, à l’aide de sept véhicules militaires. L’attaque brutale a visé des civils, notamment des femmes et des enfants.

Les mêmes sources rapportent que les miliciens houthis, sous la direction d’un de leurs membres connu sous le nom d’Abou Iran, ont commis de graves violations contre les habitants. Plusieurs femmes ont été agressées, certaines nécessitant un transfert à l’hôpital en raison de blessures de gravité variable.

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Les milices ont également procédé à l’arrestation de trois civils, qui ont été emmenés vers un lieu inconnu, selon les témoignages.

La Réseau yéménite pour les droits et les libertés, une coalition non gouvernementale de défense des droits humains, a fermement condamné l’attaque contre le village, y compris l’intrusion dans le domicile du citoyen Khaled Qaïd Al-Azab.

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Dans un communiqué, le réseau a qualifié l’assaut de « crime barbare révélateur du comportement mafieux de ces milices », soulignant le choc profond ressenti par les villageois, impuissants face à cette violence de peur des représailles.

Le communiqué appelle la communauté internationale, l’ONU, son envoyé spécial au Yémen, ainsi que toutes les organisations et institutions de défense des droits humains à condamner cette attaque, ainsi que les nombreuses violations que les Houthis infligent aux civils depuis plus d’une décennie.

Ce crime s’inscrit dans un contexte de répression continue, en dépit des appels croissants, tant au niveau local qu’international, à mettre fin à ces exactions et à traduire les responsables en justice conformément au droit international humanitaire.

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