Moyen-Orient

« Nous n’oublions donc pas » l’histoire des crimes des Frères Musulmans de l’assassinat de Hazinedar à Hicham Barakat


Depuis sa création en 1928, Hassan el-Banna, a perpétré des crimes contre l’organisation terroriste des Frères musulmans, dont des assassinats, des attentats à la bombe et des enlèvements. Bien qu’il apparaisse que les Frères musulmans ne sont qu’un groupe islamique, leur idéologie n’a pas manqué de jihadisme, dont de nombreux groupes armés sont issus au sein du monde arabe..

Le groupe terroriste a exécuté une liste d’assassinats de personnalités et d’hommes d’État égyptiens au milieu des années 1940, débutant avec l’assassinat en 1945 du Premier Ministre égyptien Ahmed Maher, assassiné dans la salle du Parlement, puis du Chancelier et Juge Ahmed Hazinedar en 1948, puis, quelques mois plus tard, du Premier Ministre égyptien Mahmoud an-Nukrashi Pacha, tué au bureau du Ministère de l’Intérieur.

 Le 26 février 1954, l’Histoire n’oublia pas la tentative d’assassinat du président Gamal Abdel Nasser, alors qu’il donnait un discours à la place Mansheya, à Alexandrie, lors de la signature de l’accord d’évacuation, et à la mi-discours, Mahmoud Abdel Latif, l’un des dirigeants du régime spécial des Frères Musulmans, a tiré huit coups de feu à longue distance en direction du Président, blessant deux personnes et sauvant Abdel Nasser.

Leurs crimes ne s’arrêtèrent pas là, mais s’étendirent à l’assassinat du président Anouar el-Sadate lors de l’incident de la plateforme le 6 octobre 1981.

Le visage épouvantable du groupe a refait surface à la suite de la révolution du 30 juin et au-delà, la plus violente étant celle du Bureau de la Direction, qui est un maillon dangereux de la chaîne de violence des Frères, et les affrontements entre les partisans de Mohamed Morsi des Frères et les personnes qui réclamaient son départ de la direction ont commencé devant le bureau de la Direction dans la région de El Mukkatam, dans la province du Caire, tuant 9 personnes et en blessant 91 autres.

Un grand nombre de lieux de culte, qu’il s’agisse de mosquées ou d’églises, ainsi que des équipements publics, notamment des postes de police, n’ont pas été épargnés par les opérations destructrices du groupe, après la dispersion du sit-in de Rabaa en 2013, de la destruction de plus de 82 églises et édifices de culte dans Al Minya, l’Assiout et el-Fayoum, et de l’attentat-suicide à la bombe de l’Église pontificale de Abbassiya, ainsi que du pillage et de la destruction d’un musée de Mullaoui.

Les crimes du groupe firent 61 morts et 435 blessés lors d’une offensive de la Garde républicaine à l’aube du 8 juillet 2013 entre les Frères Musulmans et les forces militaires chargées de sécuriser la Maison de la Garde et des Installations militaires, après que des éléments armés eurent tenté de s’introduire dans l’immeuble à l’instigation des Frères Musulmans. Ces dernières années, le groupe terroriste a continué à essayer de retourner dans le chaos en Égypte en lançant des appels incendiaires et en organisant des émeutes limitées, sans répondre aux foules d’Égyptiens qui n’oublient pas les crimes des Frères.

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