Netanyahu appelle les Iraniens à se soulever contre le régime après des frappes sans précédent

Vendredi, à la suite de frappes israéliennes ciblant la République islamique, le Premier ministre israélien Benyamin Netanyahu a adressé un message vidéo au peuple iranien, l’exhortant à s’unir contre ce qu’il qualifie de « régime oppressif et maléfique ». Netanyahu a déclaré qu’Israël menait « l’une des plus vastes opérations militaires de l’histoire », baptisée Opération Lion Ascendant, et qu’elle visait à affaiblir structurellement les capacités militaires et nucléaires iraniennes.

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Dans son allocution, Netanyahu a affirmé : « Le moment est venu pour le peuple iranien de se rassembler autour de son drapeau et de son héritage historique, et de se soulever pour sa liberté ». Il a souligné que les frappes ont conduit à l’élimination de plusieurs hauts responsables militaires et scientifiques nucléaires. « Alors que nous atteignons nos objectifs militaires, nous vous ouvrons également la voie vers la liberté », a-t-il ajouté.

Dans une autre séquence vidéo publiée après que des missiles iraniens ont atteint Israël, Netanyahu a déclaré : « Le régime ne comprend ni ce qui lui est arrivé, ni ce qui l’attend. Il n’a jamais été aussi faible. Notre combat n’est pas contre le peuple iranien, mais contre le régime islamique meurtrier qui vous opprime et vous appauvrit. C’est votre opportunité de vous lever et de faire entendre votre voix ».

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Il a également averti que d’autres frappes étaient à venir et a précisé que l’opération se poursuivrait « autant de jours que nécessaire ».

Parallèlement, Reza Pahlavi, fils du dernier shah d’Iran, a lancé un appel aux forces de sécurité iraniennes pour qu’elles fassent défection. Il a exprimé l’espoir que le régime de la République islamique puisse être renversé à la suite de ces événements. Dans un communiqué, Pahlavi a attribué au guide suprême, l’ayatollah Ali Khamenei, la responsabilité d’avoir « entraîné l’Iran dans une guerre avec Israël », qualifiant le régime de « faible et divisé ».

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« Il peut tomber. Comme je l’ai dit à mes compatriotes : l’Iran vous appartient, reprenez-le. Je suis avec vous. Restez forts et nous triompherons », a-t-il écrit. Il a enjoint l’armée, la police et les forces de sécurité à « rompre avec le régime », appelant au respect du serment militaire et à la solidarité avec le peuple iranien.

S’adressant à la communauté internationale, il a averti : « N’apportez aucun soutien à ce régime terroriste moribond ».

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Ancien prince héritier du régime monarchique pro-occidental renversé par la révolution islamique de 1979, Reza Pahlavi vit aujourd’hui en exil près de Washington. Il affirme ne pas chercher à restaurer la monarchie, mais plutôt à mettre son nom au service d’un mouvement démocratique laïc en Iran.

Israël considère depuis longtemps la République islamique comme une menace existentielle. Cependant, les deux pays entretenaient des relations étroites à l’époque du shah Mohammad Reza Pahlavi. Reza Pahlavi, lui-même, avait effectué une visite officielle en Israël il y a deux ans, et conserve des liens amicaux avec les autorités israéliennes.

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Depuis l’attaque lancée par le Hamas le 7 octobre, des membres de la diaspora monarchiste iranienne ont participé activement aux manifestations pro-israéliennes, arborant l’ancien drapeau impérial.

Reza Pahlavi qualifie régulièrement le régime actuel de fragile, notamment à la suite des manifestations massives en 2022 déclenchées par la mort de Mahsa Amini, alors détenue par la police des mœurs pour non-respect du code vestimentaire imposé aux femmes.

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Téhéran a qualifié les récentes frappes israéliennes d’ »acte de guerre » et a menacé d’ »ouvrir les portes de l’enfer » en représailles. L’Iran a lancé une première salve d’environ 100 drones vers Israël, dont la majorité a été interceptée. Celle-ci a été suivie par des dizaines de missiles, causant des dégâts matériels dans plusieurs villes israéliennes et blessant au moins sept personnes, selon le service d’ambulance Magen David Adom.

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