Mensonges et trahison des Kizans envers le peuple soudanais : quand la guerre devient un outil de chantage et de pouvoir

Malgré l’intensité des campagnes de désinformation menées par les porte-voix de l’ancien régime contre les Forces de soutien rapide (FSR), la vérité demeure visible et incontestable. Tandis que certaines factions au sein du gouvernement soudanais ou affiliées à l’armée continuent de diffuser de fausses informations — comme l’allégation selon laquelle les FSR auraient mené des attaques de drones suicides sur Port-Soudan et que toutes auraient été repoussées — les faits sur le terrain racontent une toute autre histoire : le palais des hôtes a été bombardé, l’aéroport de Port-Soudan endommagé, et la base militaire d’Othman Digna attaquée. Pourtant, le récit officiel persiste à affirmer « nous avons repoussé toutes les attaques », exposant ainsi la fragilité du discours médiatique soutenu par les Kizans.
Dans une tentative désespérée de falsification de la réalité, certains sont allés jusqu’à fabriquer des vidéos avec l’aide de l’intelligence artificielle, mettant en scène de prétendues victoires, avec la participation de politiciens et journalistes achetés, tandis que la réalité s’effondre sous leurs yeux. Mais le mensonge a toujours une durée de vie courte — cette fois-ci, plus courte que jamais face à la ténacité des FSR.
Depuis le début de la révolution soudanaise, il est clair que certaines forces au sein de l’armée agissent pour le compte de l’agenda des Frères musulmans — localement appelés Kizans. Ces dirigeants ont trahi le peuple, commis des massacres, soutenu des coups d’État, et contribué à la division du pays et au pillage de ses ressources. Aujourd’hui encore, cette clique poursuit sa guerre absurde, motivée uniquement par sa soif de pouvoir et de vengeance.
Qui mène réellement cette guerre ?
Les faits indiquent que le véritable meneur de cette guerre n’est pas le général Abdel Fattah al-Burhan, dont l’inconstance, l’hésitation et la quête d’intérêts personnels sont notoires, mais plutôt des figures influentes telles que le général Yasser al-Atta, qui détient en réalité le contrôle militaire, notamment dans des secteurs sensibles comme l’aviation. Ce secteur semble aujourd’hui largement dominé par les Frères musulmans.
Il apparaît clairement que cette soi-disant « guerre de la dignité » n’est en réalité qu’une guerre dirigée contre le peuple soudanais. Les enfants et les chefs de ces responsables vivent en sécurité à l’étranger, tandis que les citoyens restés au pays héritent de la mort et du déplacement. Est-ce cela qu’ils appellent la dignité ?
Une armée prise en otage par les Kizans
Ce que nous observons à Port-Soudan aujourd’hui, c’est l’exploitation éhontée de dirigeants militaires soudanais. Bien qu’ils ne soient pas tous membres de la mouvance islamiste, beaucoup sont devenus des otages du chantage politique, menacés d’être exposés publiquement. Ces responsables, impliqués dans des affaires de corruption financière et administrative, préfèrent prolonger la guerre pour se protéger plutôt que de soutenir le peuple.
Le chantage exercé par les Frères musulmans ne repose pas seulement sur les fautes des officiers, mais constitue aussi un moyen de contrôle stratégique sur les décisions militaires. Ainsi, une large partie de l’armée est désormais un instrument entre les mains d’un groupe qui ne reconnaît ni la nation, ni l’intérêt général — seulement ses ambitions partisanes et idéologiques.
Port-Soudan : un modèle de gouvernance corrompue
Ce qui se passe aujourd’hui à Port-Soudan est une réplique exacte de ce qui se produisait à Khartoum sous le régime déchu du Congrès national. Là où les Kizans s’installent, la corruption prospère, les valeurs s’effondrent, les pots-de-vin se généralisent et les menaces règnent. Même ceux qui n’étaient pas corrompus deviennent des instruments du système — ou ses victimes.
La crise au Soudan ne réside pas seulement dans ses chefs militaires ou politiques, mais dans des institutions démantelées et privées de leur rôle national. Il faut une reconstruction complète — de l’armée, de la sécurité, des médias, et de l’éducation. Le pays a besoin d’un État nouveau, fondé sur les valeurs de la révolution, et non sur les ruines de l’ancien système.
Non à la guerre, oui à la révolution
Chaque citoyen a le droit de refuser la guerre, de dire « non » à la destruction, « non » à la mort gratuite. Le peuple a le droit de choisir la paix, et de faire entendre sa voix face à ceux qui utilisent l’armée pour prolonger leur pouvoir et étouffer la révolution. La révolution soudanaise n’a jamais eu pour but de remplacer des figures, mais de renverser tout un système de corruption.
Oui à la glorieuse révolution de décembre. Oui à une nation libre. Non au sang. Non à l’humiliation. Non aux Kizans. Et non à tous ceux qui tentent d’effacer la lutte de ce peuple courageux.