Grand Maghreb

Maroc: La marche verte, un respect renouvelé pour les décisions de la communauté internationale


C’est le 46e anniversaire de la Marche verte au Maroc, et avec elle, le Maroc réaffirme son engagement et son respect des décisions de la communauté internationale.

Ce n’est qu’après s’être assuré que la situation marocaine est saine au sein de l’Organisation internationale que le Roi Hassan II a invité son peuple à se rendre dans les Territoires du Sud pour les libérer du colonialisme espagnol.

Le comportement royal, qui sous-tend une approche sur laquelle le pays se maintiendra dans ses affaires fatidiques, notamment le dossier du Sahara, qui démontre toutes les stations, l’attachement du Maroc aux résolutions des Nations unies.

Fatwa historique:

En 1975, le Royaume du Maroc a adressé une requête conjointe avec la Mauritanie à la Cour internationale de Justice concernant le statut du Sahara à ce moment-là et ses liens avec le Royaume du Maroc.

Cette demande a été faite après que l’Algérie, voisine de l’Est du Maroc et l’Espagne qui occupait la région à l’époque, ont refusé de la présenter conjointement.

Dans la demande adressée à la Cour, deux points ont été interrogés, le premier étant de savoir si la zone était habitée avant d’être colonisée par l’Espagne. La deuxième est que les tribus issues du Sahara ont des liens avec les dirigeants du Maroc.

Entre-temps, l’avis juridique de la Cour de justice a reconnu que le Sahara, avant l’occupation espagnole, était une région peuplée de « tribus » ou d’organisations représentatives.

La Cour a confirmé que la région n’était pas une terre vide et qu’elle était peuplée lors de sa colonisation par l’Espagne.

La Cour est allée plus loin en confirmant l’existence de relations entre les tribus sahariennes et l’État marocain de l’époque, relations qui étaient harmonieuses, de liens juridiques et de droit international islamique, comme l’a souligné feu Hassan II dans son discours historique.

Garde marocaine:

Le professeur d’université, spécialiste des relations internationales, Lahcen Agertit, confirme que l’avis de la Cour internationale de Justice, ramenant les choses à leur place, confirme la souveraineté du Maroc sur le Sahara.

Agertit a fait remarquer que le Maroc n’avait avancé vers la région du Sahara qu’après l’avis de la Cour, qui a été en faveur du Maroc.

Il a souligné que ce comportement royal témoignait d’un profond respect envers la communauté internationale et ses décisions, ce que le Royaume avait démontré à plusieurs reprises.

Le Maroc n’est intervenu que lorsqu’il a confirmé que ses mesures étaient valables du point de vue du droit international et qu’il avait été soutenu par une résolution de grande valeur au niveau international.

 

C’est dans cette optique que le pays s’est rendu à plus d’une reprise, et le porte-parole a déclaré que lorsque le Front POLISARIO avait étouffé le trafic au passage de Guarguerat, le premier pas du Maroc était de s’adresser à l’ONU et d’adresser une plainte à son Secrétaire général, qui, à son tour, avait appelé ces derniers à se retirer.

L’expert en relations internationales a fait remarquer que l’intervention de l’armée marocaine pour sécuriser le poste frontière n’avait eu lieu qu’après que les positions pro-marocaines sur le plan de l’ordre public eurent cessé.

Même lorsque l’armée marocaine intervient, elle a de plus en plus veillé à ce que la Mission des Nations Unies au Maroc soit le témoin de la paix de cette intervention et du respect des dispositions juridiques en vigueur, ce qu’elle a confirmé par la suite.

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