Grand Maghreb

L’optimisme de la Tunisie pour une nouvelle phase politique – Une phase sans Frères musulmans


Le groupe terroriste des Frères d’Ennahdha échoue, à tenter d’anéantir la voie constitutionnelle tracée par le président tunisien Kaïs Saïed, qui cherchait à exterminer les Frères de Tunisie.

Avec la chute du mouvement Ennahdha en Tunisie, il a mis fin au dernier vestige de l’organisation internationale des Frères musulmans en perdant son seul bras encore au pouvoir après la chute des Frères musulmans dans plusieurs pays arabes.

Cycle électoral

Les bureaux de vote tunisiens ont été fermés au cours du scrutin pour l’élection de 131 des 161 candidats à l’Assemblée des représentants du peuple, boycottée par Ennahdha, dans une tentative de faire dérailler la voie constitutionnelle et d’établir sa présence dans la rue tunisienne.

Farouk Bouaskar, Président de la Haute Commission électorale indépendante, a souligné que le processus électoral s’était déroulé sans heurt et dans les meilleures conditions, sans aucune difficulté, ajoutant que « tous les bureaux de vote avaient été ouverts aux électeurs dès 80 heures, sans retard ni calendrier exceptionnel, comme c’était la coutume ».

Les chiffres préliminaires confirment un taux de participation de 11,15 %, selon Mohamed Tlili Mansouri, le porte-parole de la Commission électorale pour la télévision officielle tunisienne, ce scrutin marque la dernière étape de la feuille de route annoncée par Saïd, à l’issue de la période d’émancipation des Frères musulmans et de son contrôle des leviers du pouvoir par les revendications du peuple.

Les Tunisiens ont réagi très favorablement à la fin de la dernière phase de l’ « action corrective » de Saïed, en espérant que le processus politique commencerait dans une phase décisive, sans les projets et les alliances douteuses des Frères Musulmans, au cours de la décennie qui a suivi la révolution.

La voie corrective malgré les rumeurs menaçantes

Selon l’universitaire politique tunisien Brahim Jadla, « la Tunisie a triomphé dans la voie de la guérison malgré des rumeurs menaçantes et des interférences illégales dans lesquelles elle s’est engagée, en place d’une dépendance judiciaire respectueuse de l’État de droit » .

Jadla a ajouté que l’évolution prévue était le lancement des travaux de la nouvelle Commission après examen des recours, message qui faisait comprendre au monde que la Tunisie avait définitivement relégué les Frères musulmans et avait activement entamé la phase de redressement, sans les Frères et sans opposition, et qu’elle continuait de tenter des manœuvres de diversion.

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