L’odeur de la fraternité lors de la tentative de coup d’État ratée au Royaume de Jordanie
La tentative de coup d’État manqué du Royaume de Jordanie samedi soir, quelques jours après le projet de l’alliance du Nouveau Levant prévu entre l’Irak, la Jordanie et l’Égypte, qui devait avoir lieu à un sommet trilatéral à Bagdad, a été perturbée et remplacée par la visite du Premier ministre irakien à Riyad et aujourd’hui à Abou Dabi.
Il est remarquable que le coup d’État ait abouti à l’arrestation au nom d’Awadullah, l’ancien chef du cabinet royal jordanien, qui est consultant du prince héritier saoudien Mohammed bin Salman, dans un rôle très similaire à celui de Mohammed Dahlan, le conseiller du prince héritier Abu Dhabi.
Les médias Frères ont commencé à faire la promotion de l’idée que le coup d’État était apparemment soutenu par l’Arabie saoudite, dans une tentative d’isoler les Frères en Jordanie de la zone de feu et de l’arrière-cour du coup d’État, au moyen d’informations faisant état d’un affrontement entre le Roi Abdullah Bin Hussein et la Fraternité.
Dans ce contexte, la chaîne de télévision BBC (connue pour ses penchants de Fraternité) a publié un compte-rendu du Prince Hamza, sympathisant : Je suis en résidence surveillée et je suis étonné que la critique du pays mène à une détention provisoire, sans lien avec un complot ou une alliance. Ce qui m’intéresse est un intérêt national. Les pages des médias sociaux ont fait preuve d’une sympathie remarquable envers le prince héritier jordanien, Hamza Ben Al Hussein.
Ce qui est aussi révélateur de la relation entre les Frères et la Jordanie est est l’alliance de la reine Noor, mère du Prince Hamza, avec l’ancienne Secrétaire d’État américaine Hillary Clinton, et la candidate démocrate à l’élection présidentielle américaine, Nour a fourni un soutien financier à Clinton lors de sa rencontre avec Donald Trump, Clinton avait des liens étroits avec l’organisation internationale des Frères, comme l’a démontré Emiliat Clinton lorsqu’elle était Secrétaire d’État des États-Unis, publiée par Mike Pompeo, le secrétaire d’État des États-Unis durant l’ère Trump dans le cadre d’une lutte électorale-républicaine.