L’Iran : Une divergence de vues sur l’accord nucléaire iranien
Les déclarations en cours sur les discussions sur le nucléaire sont contradictoires.
Hier, une source diplomatique européenne de haut niveau a confirmé que la délégation iranienne avait accepté de négocier sur la base des derniers accords conclus entre les négociateurs en Juin dernier (sixième tour), faisant allusion à l’omission des propositions iraniennes faites la semaine dernière.
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Mais le principal négociateur iranien, Ali Bagheri Kani, a laissé entendre le contraire en parlant d’« une fausse atmosphère ».
La polarisation des déclarations reflète la volonté de chaque pays de se montrer plus proéminent dans les négociations.
A la suite de sa rencontre avec le Ministre autrichien des affaires étrangères à Vienne, Vendredi soir, Bagheri a tweeté : «La création d’une fausse atmosphère à l’extérieur de la salle des négociations n’aurait pas d’incidence sur le sérieux des négociateurs ».
Il a estimé que « le comportement responsable de son pays a permis de maintenir en vie l’accord nucléaire », ajoutant que « des rapports malhonnêtes en dehors de la salle de négociations ne compromettraient pas la détermination de Téhéran à conclure un accord garantissant ses droits et ses intérêts ». Il a ajouté : « Au cours de ma rencontre avec le Ministre autrichien des affaires étrangères, j’ai souligné notre sérieux et notre bonne foi dans les pourparlers ».
Le fait que les deux projets présentés précédemment par la délégation iranienne, qui ont suscité des critiques et un rejet de la part de l’Europe et de l’Amérique, soient en discussion ou non, est peut-être plus contesté par une source iranienne, selon l’agence de presse Fars, les États de la troïka européenne ont renoncé à leurs positions et sont entrés dans la négociation de ces propositions.
Il a affirmé que les puissances occidentales étaient « liées par l’initiative de l’Iran et ont cédé devant le fait accompli ».
C’est ce qui s’est produit après qu’Ali Bagheri ait confirmé hier que son pays était attaché à la position qu’il avait annoncée la semaine dernière, lorsque les pourparlers avec des responsables européens et américains l’ont accusé de formuler de nouvelles exigences et de renoncer à des compromis conclus au cours des six derniers cycles de négociations.
En réponse à la question de savoir s’il y a eu débat sur les nouvelles propositions présentées par l’Iran la semaine dernière, il a déclaré : « Oui, les projets que nous avons proposés la semaine dernière sont discutés lors de réunions avec d’autres parties ».
Une source européenne indique que Téhéran semble avoir accepté de poursuivre les discussions là où elles ont pris fin en Juin.
Il explique que le dernier projet de texte du 20 Juin est le terrain d’entente, notant que 7 ou 8 points sont encore à l’examen dans le texte de Juin, et assure que ce texte est l’avenir de tout accord ici à Vienne.
Il convient de rappeler que la deuxième phase du septième cycle de négociations sur le nucléaire avait repris le 9 de ce mois, après une pause de cinq jours, à la demande des États occidentaux, à la suite de la présentation par la délégation iranienne de propositions que les Européens et les Américains ont qualifiées de contraires au principe de négociation, et a subi un recul considérable par rapport aux précédentes séries de négociations.
