L’Iran tente de transférer des milliers de combattants vers les zones frontalières entre la Syrie et le Liban… Pourquoi ?
Une source informée a révélé hier, lundi, au magazine américain « Time » que l’Iran « travaille à transférer des milliers de combattants vers les zones frontalières entre la Syrie et le Liban » et que « ces deux derniers mois, plusieurs milliers de combattants ont déjà quitté l’Irak pour la Syrie », ajoutant que cela signifie que Téhéran « se prépare à renforcer sa force de dissuasion ».
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Cela fait suite à la mort du secrétaire général du Hezbollah, Hassan Nasrallah, vendredi dernier, lors d’une frappe israélienne sur la banlieue sud de la capitale libanaise Beyrouth, un bastion de l’organisation financée par Téhéran. Le même raid a également entraîné la mort du commandant adjoint des opérations des Gardiens de la révolution iranienne, Abbas Nilforoushan.
Le magazine américain a rapporté les propos de Jonathan Lord, ancien responsable du Pentagone et directeur du programme de sécurité au Moyen-Orient au sein du Center for a New American Security : « L’Iran ne se bat pas pour ses agents, mais ce sont ses agents qui se battent pour lui », selon des informations publiées par le site « Al-Hurra ». Il a ajouté : « Le régime (iranien) s’intéresse davantage à sa propre survie et ne se mettra pas délibérément en danger. »
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Une source informée avait déjà déclaré à l’agence américaine « Bloomberg » que l’Iran tente de « transférer des milliers de combattants vers les zones frontalières entre le Liban et la Syrie ».
La source, non nommée par l’agence, a ajouté que « l’Irak, avec la Syrie, deviendront des canaux principaux pour le Hezbollah« , soulignant que ce dernier « a construit un réseau de tunnels à la frontière syro-libanaise et que certains de ses dirigeants ont fui vers la Syrie ».
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Dina Esfandiary, conseillère principale pour le Moyen-Orient et l’Afrique du Nord au sein du International Crisis Group, a déclaré : « L’Iran devra répondre, car un plus grand nombre de personnes demandent vengeance. » Cependant, elle a également précisé au magazine « Time » que le régime iranien « ne veut pas s’engager dans un conflit qu’il ne peut pas gagner, donc il devra mesurer ses réactions ».
Il convient de rappeler que le ministère libanais de la Santé a confirmé, mardi, qu’au moins 95 personnes ont été tuées et 172 blessées dans les frappes israéliennes sur les régions du sud du Liban, la plaine de la Bekaa et Beyrouth au cours des dernières vingt-quatre heures.