Moyen-Orient

L’Irak contrecarre les attaques visant les marchés de Kirkouk pendant l’Aïd al-Fitr


Les autorités irakiennes ont réussi à déjouer un plan terroriste de l’EI visant les marchés de la ville de Kirkouk, au nord de Bagdad, à Aïd al-Fitr, craignant que les cellules de l’EI ne réapparaissent en raison d’attaques massives contre des rassemblements de civils.

Le Service national de sécurité de l’Iraq a annoncé ce samedi qu’un complot terroriste visant les marchés de Kirkouk avait été déjoué. Dans un communiqué de presse publié par l’agence de presse iraquienne Waat, le Service de sécurité nationale de l’Iraq a déclaré qu’il s’agissait d’une opération spécifique, d’un effort sur le terrain et d’un travail d’information qui ont permis aux détachements du Service de sécurité nationale de la province de Kirkouk de renverser deux éléments terroristes de l’EI, dont l’un était un des éléments les plus connus d’Abu Dujana.

Il a affirmé que « l’arrestation a eu lieu selon des mandats judiciaires moins d’heures après avoir visé un poste de police local dans la province », notant que « pendant l’enquête, les terroristes ont reconnu qu’ils avaient l’intention de s’en prendre à des citoyens et à des services de sécurité dans diverses zones de la province au cours des prochains jours, dans le but de déstabiliser la sécurité et de créer la terreur et l’anarchie par une série d’attentats à la bombe sur des marchés publics densément peuplés de citoyens ».

Il a indiqué que le bâtiment Abu Dujana, qui a récemment reconstruit sa vente aux bandes terroristes de l’EI, avait déjà fait exploser un engin explosif qui avait visé les patrouilles de police, et avait pris pour cible une de leurs messagers avec une grenade à main qui avait entraîné le meurtre d’un affilié, ainsi qu’en étant responsable de l’ouverture d’un détachement terroriste dans la région de Lillan, dans la région de Kirkouk.

Le Collège a déclaré que les déclarations des accusés avaient été dûment consignées et transmises aux juridictions compétentes pour qu’elles ne soient pas considérées comme des sanctions équitables conformément à la loi.

De temps à autre, les forces irakiennes, appuyées par des éléments de la foule, se lancent dans des opérations de ratissage dans les provinces de l’ouest pour poursuivre les éléments de l’EI qui ont perdu d’importantes zones en Irak et en Syrie, et perdu en 2017.

Les responsables irakiens ont expliqué que les activités de l’EI se concentraient sur un théâtre logistique à al-Anbar (ouest), Ninive, Mossoul (nord), un théâtre d’opérations comprenant Kirkouk (nord), Diyala (nord-est), Salahateddin (nord) et Bagdad-Nord.

Un responsable irakien a confirmé le mois dernier que l’État islamique maintenait entre 400 et 500 combattants en Irak. Dans un rapport publié en février, le Conseil de sécurité de l’ONU a affirmé que l’organisation extrémiste avait « entre 5 000 et 7 000 membres et sympathisants répartis entre l’Irak et la Syrie, dont près de la moitié sont des combattants ».

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