Libye… Le gouvernement abandonnera la Turquie pour ces raisons
La situation chaotique de la Libye depuis une décennie a provoqué une prolifération massive d’organisations terroristes, qui a permis la constitution de plus de 300 milices armées, comptant des dizaines de milliers de jeunes Libyens. Le pays est devenu un grand champ de guerres internes et externes. De nombreuses puissances internationales et régionales ont saisi l’occasion et se sont engagées à intervenir militairement en Libye, sous divers slogans et justifications, afin de masquer la réalité de leur potentiel d’exploitation des richesses pétrolières et de leur situation géographique plus étendue. La Méditerranée, riche en gaz à effet de serre, dépend de la plupart des économies d’énergie de l’Europe.
La Libye a parcouru un long chemin jusqu’à ce qu’elle soit en mesure de former un gouvernement d’unité nationale, dirigé par AbdulHamid Al-Dabaiba, qui fait face à un défi majeur représenté par l’union des factions en conflit dans le pays, à l’est et à l’ouest, et à préparer le pays à élections présidentielles et législatives avant la fin de cette année, c’est-à-dire dans moins de sept mois, Cela nécessite, selon le calendrier convenu avec la Mission d’appui des Nations Unies en Libye, de préparer un système politique et législatif pour les élections avant la début juillet, ce qui nécessite l’accélération du désamorçage des conflits militaires entre les milices qui travaillent au profit des différentes factions politiques, ainsi que la suppression de toutes les forces militaires. Et les dizaines de milliers de mercenaires affiliés à la Turquie, qui sont les plus grand obstacle à la transformation politique souhaitée, sont présents dans le pays.
Selon les estimations de l’ONU, plus de 20 000 mercenaires sont présents en Libye, principalement en provenance de Syrie. La plupart d’entre eux opèrent sous le commandement des forces turques stationnées à Tripoli, depuis la signature par la Turquie d’un accord militaire avec l’ancien gouvernement de Tawfiq, en décembre 2019.
Au cours de l’année 2020, plus de 3 000 officiers et experts militaires turcs ont été envoyés en Libye, qui ont dirigé les milices du Gouvernement de réconciliation nationale et des mercenaires recrutés par la Turquie, dont le nombre s’élève à environ 18 000, principalement syriennes, selon les données de l’Observatoire syrien des droits de l’homme.
La Libye devait quitter toutes les forces étrangères et leurs milices mercenaires avant le 23 janvier dernier, mais aucune puissance étrangère, en particulier la Turquie et la Russie, n’a choisi de quitter la Libye à temps. En décembre, le parlement turc a ratifié la décision d’étendre la présence de l’armée turque en Libye pour une période de 18 mois.
La dernière résolution du Conseil de sécurité, en date du 16 avril, a été l’annonce d’un soutien renouvelé de la communauté internationale au Gouvernement d’unité nationale dans sa mission difficile contre les milices internes et les mercenaires extérieurs, au cours de laquelle le Conseil de sécurité a adopté à l’unanimité une résolution appuyant le processus politique en Libye et a appelé toutes les forces étrangères et leurs mercenaires à se retirer immédiatement de la Libye sans délai. Le Conseil de sécurité a également décidé de déployer une équipe de 60 commissaires civils chargés de surveiller l’application de l’accord de cessez-le-feu entre les factions en conflit en Libye.
La Ministre libyenne des Affaires étrangères, Najla Al-Mangoush, a souligné la nécessité de se retirer de la Libye des mercenaires pro-turcs, affirmant que c’était une condition sine qua non des pourparlers avec Ankara pour normaliser les relations.
Vendredi dernier, devant la Chambre des représentants de l’Italie, le Gouvernement d’unité nationale a ouvert un dialogue avec la Turquie au cours de la période écoulée, affirmant sa détermination à se retirer du pays, selon l’agence de presse italienne AKI.
Les critiques ont exprimé leur soutien à Abdulhamid Al-Dabaiba, le chef du Gouvernement d’unité nationale libyen, où il a giflé le givre du président turc Recep Tayyip Erdoğan et des Frères, son bras politique en Libye, après avoir exprimé sa position sur la crise récente à la suite des déclarations de la Ministre des affaires étrangères libyen au sujet de l’occupation turque.
La Libye, qui a exprimé sa position sur l’attaque brutale lancée par le Conseil présidentiel libyen sur la Ministre Najla Mongoush, ainsi que sur les fausses accusations des Frères, a affirmé son soutien à la Ministre, faisant ainsi place aux desseins absurdes de la Turquie en Libye.
La Libye, qui a exprimé sa position sur l’attaque brutale lancée par le Conseil présidentiel libyen sur la Ministre Najla Mongoush, ainsi que sur les fausses accusations des Frères, a affirmé son soutien à la Ministre, faisant ainsi place aux desseins absurdes de la Turquie en Libye.
À la suite d’une récente visite en Turquie, Erdoğan abandonnant sa contribution à la reconstruction de la Libye, des sources de presse ont révélé des désaccords entre le président turc Recep Tayyip Erdoğan et le chef de l’unité nationale libyenne AbdulHamid Al-Dabaiba, affirmant une étude du gouvernement d’unité visant à abroger les accords signés par le régime d’Erdoğan et le gouvernement de réconciliation sortant, afin de mettre fin des interventions turques inoubliables en Libye.