Politique

Les Talibans interdisent l’éducation des femmes… Des crimes qui perpétuent l’extrémisme et le terrorisme en Afghanistan


Le mouvement taliban poursuit ses crimes en sapant les droits des femmes, ce qui n’est pas nouveau depuis son arrivée au pouvoir en Afghanistan. Cela s’applique à toutes les expériences similaires de l’islam politique, où les femmes sont classées comme des minorités et ne bénéficient d’aucun droit civil ou de citoyenneté. La vision dominante reste celle de la méfiance et de l’insécurité, gouvernant la relation inégale entre les deux parties. Par conséquent, des lois sont promulguées qui imposent le port du hijab aux femmes, les empêchent de s’engager dans toute activité politique ou sociale, ainsi que d’interagir avec les hommes, et entravent leur parcours éducatif. Toutes ces pratiques agressives visent à affaiblir la volonté des femmes et à les soumettre à l’influence et au contrôle des autorités religieuses.

Pas de droits pour les femmes sous les talibans

Des rapports médiatiques ont révélé que la situation des femmes en Afghanistan aujourd’hui, avec le retour des nouveaux dirigeants de Kaboul au pouvoir, n’est pas différente de ce qu’elle était sous leur contrôle à la fin des années 1990. La même persécution est exercée contre les femmes à tous les niveaux, notamment en ce qui concerne les libertés, l’éducation et l’emploi, ainsi que les droits civils et constitutionnels. Bien que la constitution de 1964 reconnaisse l’égalité des sexes, ce qui a contribué à l’avancement du statut social des femmes et à renforcer leur rôle politique et économique, la réalité révèle l’érosion des droits acquis par les femmes.

Violations des talibans

Récemment, le mouvement taliban a demandé à toutes les organisations civiles de mettre fin aux contrats de leurs employées. À la fin de la même année, ils ont mis en œuvre leur décision d’interdire aux filles de fréquenter les universités afghanes « jusqu’à nouvel ordre ». Le mouvement extrémiste a également interdit aux filles de se rendre dans les parcs, jardins, salles de sport et piscines publiques.

Nada Mohammad Nadeem, le ministre de l’Enseignement supérieur des talibans, a déclaré : « Je vous informe tous de la mise en œuvre de l’ordre mentionné pour suspendre l’éducation des femmes jusqu’à nouvel ordre ». En réponse à la condamnation internationale des politiques discriminatoires des talibans, Mohammad Nadeem a déclaré : « Même s’ils nous larguent une bombe atomique, nous ne reculerons pas » face à la décision d’interdire aux femmes l’enseignement supérieur. Il a ajouté : « Nous sommes prêts à faire face aux sanctions imposées par la communauté internationale ».

Condammation internationale

Au début de l’année, l’Entité des Nations Unies pour l’égalité des sexes et l’autonomisation des femmes a annoncé que 86 % des organisations d’aide humanitaire dirigées par des femmes ou axées sur les femmes en Afghanistan avaient cessé leurs activités ou considérablement réduit leurs activités. L’organisation a déclaré sur sa page Twitter vérifiée : « Après une semaine d’interdiction imposée aux femmes employées d’ONG en Afghanistan, 151 organisations d’aide humanitaire, principalement dirigées par des femmes ou axées sur les femmes, ont été interrogées sur l’impact de l’interdiction sur leur capacité à fournir des services, et il s’est avéré que l’interdiction avait eu des effets graves ».

Pensée terroriste

Hisham El-Najjar, chercheur politique et spécialiste des groupes terroristes, a affirmé que les décisions des talibans, y compris les plus violentes envers les femmes (l’interdiction de voyager sans tuteur masculin, le port du niqab, l’interdiction d’accéder aux parcs, jardins, salles de sport et piscines publiques, ainsi que l’interdiction des femmes d’occuper de nombreux postes gouvernementaux et d’étudier à l’université), sont les mêmes crimes et violations perpétrés par l’État islamique et d’autres groupes terroristes.

Il a ajouté : La guerre des talibans contre les femmes est un crime contre l’humanité, caractérisé par la persécution basée sur le genre en Afghanistan. C’est la même idéologie que celle des groupes extrémistes et terroristes qui utilisent des moyens pour restreindre les libertés des femmes.

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