Les milices des Frères musulmans pillent les biens des Yéménites et occupent leurs maisons à Taëz… Détails
Des soldats appartenant à une brigade militaire affiliée aux Frères musulmans au Yémen ont refusé d’exécuter une décision judiciaire concernant l’évacuation de plusieurs maisons de citoyens à Taëz, après les avoir envahies et occupées, tout en menaçant d’enlever et de faire disparaître les enfants des propriétaires légitimes de ces maisons.
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L’activiste Shaima Ramzi a déclaré dans une publication sur Facebook, observée par le journal Al-Omanaa, que « des membres de la 22ème brigade Mika, relevant du front d’al-Islah à Taëz, ont occupé plusieurs appartements dans un immeuble situé près de l’école Al-Shaab, avec la connaissance et l’approbation de la direction de la brigade ». Elle a souligné que cette attaque flagrante des forces affiliées aux Frères musulmans contre sa famille est le résultat d’un manque de fermeté et de non-application de la loi.
Elle a ajouté : « Nous nous sommes adressés aux tribunaux, avons obtenu des décisions et nous sommes rendus auprès de la direction de la brigade. Le commandant Mohammed Al-Mahfadi a dirigé l’affaire vers l’état-major, nous demandant un délai pour résoudre le problème, bien qu’il ne s’agisse pas d’un problème, mais d’une attaque flagrante et visible de tous. Nous avons été repoussés pendant plusieurs mois. »
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Selon l’appel de Shaima, qu’elle a adressé à tous les citoyens libres de Taëz, aux autorités locales, aux instances militaires et aux organisations travaillant dans le domaine des droits de l’homme, ainsi qu’à tout Yéménite libre, avant cette attaque, un des occupants de la maison avait menacé une des propriétaires de faire disparaître ses enfants.
Shaima a critiqué l’attitude des dirigeants militaires du front de Taëz face à la décision judiciaire, dénonçant les délais, l’indifférence, le mépris et l’absence de toute mesure corrective.
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Shaima a qualifié ce qu’elle appelle « l’indifférence » de « chèque en blanc » pour les membres de la brigade qui occupent les maisons, leur permettant de perpétrer ces crimes, et a tenu la direction de la 22ème brigade Mika et la direction du front responsables de tout ce qui se passe, ainsi que de la sécurité de sa famille et de leurs biens.