La ville de Taïz, au Yémen, vit des conditions humanitaires et économiques extrêmement difficiles et catastrophiques en raison du siège imposé par les milices houthis et des Frères musulmans, et des crimes commis par ces deux groupes classés comme organisations terroristes dans de nombreux pays.

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L’analyste politique yéménite Mansour Saïdi a déclaré dans une interview rapportée par le site (Al-Bawaba News) : « Les Frères musulmans et les Houthis profitent de la guerre en cours au Yémen au point de piller tous les aspects de la vie, et Taïz a payé le prix de ces crimes et violations. Les maisons, les terres et les commerces sont à leur merci. »

Saïdi a affirmé que le pire est la formation d’une mafia spécialisée dans le commerce et la vente des aides humanitaires et des secours extérieurs, ainsi que le trafic d’armes, le pillage des ressources de l’État, l’ouverture de bureaux de change, d’universités et d’écoles.

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L’analyste politique a ajouté que le chaos actuel à Taïz est le résultat naturel de l’autorité des Frères musulmans et des Houthis. Récemment, des gangs spécialisés se sont formés pour s’emparer des terres et des maisons des expatriés.

Un rapport du ministère de l’Intérieur du gouvernement yéménite a révélé l’ampleur des crimes commis par les milices du parti (Al-Islah) contre les biens des citoyens dans le gouvernorat de Taïz, confirmant que les crimes d’atteinte à la propriété d’autrui ont atteint les taux les plus élevés parmi les crimes enregistrés dans la ville de Taïz en 2023, selon le site (Al-Muntasaf Net).

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Le rapport indique que le gouvernorat de Taïz a enregistré l’année dernière (3181) crimes, dont (543) crimes d’atteinte à la propriété d’autrui, commis par des membres armés des milices du parti (Al-Islah) appartenant à des unités militaires et de sécurité.

Les citoyens du gouvernorat de Taïz se plaignent depuis des années des actes de banditisme et de pillage de leurs biens et de leurs terres par des gangs armés affiliés aux Frères musulmans.

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Ces gangs ont profité de la fuite de centaines de citoyens de leurs régions, en particulier dans la ville de Taïz, depuis que la milice houthie a lancé sa guerre contre les citoyens du gouvernorat de Taïz en 2015, et ont pillé des centaines de ces maisons, refusant de les restituer à leurs propriétaires, malgré la formation d’un comité gouvernemental pour restituer les maisons.