Moyen-Orient

Les Houthis ont créé plus de 400 prisons depuis leur invasion de Sanaa


Un rapport des droits de l’homme publié hier, dimanche, révèle que la bande des Houthis, surnommée « les agents de l’Iran », a mis en place 404 nouvelles prisons depuis leur invasion de la capitale occupée, Sanaa, le 21 septembre 2014, dont 128 sont secrètes.

Le rapport, publié par le Réseau yéménite pour les droits et les libertés, indique que les Houthis gèrent actuellement 641 prisons, dont 237 sont des prisons officielles que le groupe a contrôlées lors de son invasion de Sanaa, selon le site yéménite « Al-Montasef ».

Le rapport accuse les Houthis de refuser de révéler le sort de 2406 civils détenus arbitrairement depuis le 1er janvier jusqu’à la mi-2024, dont 133 femmes et 117 enfants.

La publication du rapport coïncide avec la Journée internationale des personnes disparues, le 30 août, et note que la liste des personnes disparues aux mains des Houthis comprend 642 travailleurs, 189 politiques, 279 militaires, 162 enseignants, 53 militants, 71 étudiants, et 88 commerçants.

La liste inclut également 118 personnalités sociales, 31 journalistes, 39 prédicateurs et orateurs, 31 universitaires, 382 réfugiés africains, 52 avocats, et 37 médecins.

Ces dernières années, les incidents de viols d’enfants par des responsables Houthistes dans les prisons et établissements gérés par la milice ont augmenté, reflétant le degré de déshumanisation et d’immoralité de ce groupe.

Une nouvelle affaire de viol d’un enfant au centre de détention de Rad’a par un responsable Houthiste a provoqué une large indignation dans l’opinion publique.

L’augmentation des crimes de viol et d’agression par les éléments Houthis est attribuée à l’absence de responsabilité et de sanction, les coupables se réfugiant derrière la force de la milice qui impose son contrôle par la force et prive le droit et l’ordre nécessaires pour garantir la justice pour tous.

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