Les Houthis continuent leurs crimes et violations au Yémen… Quelles sont les voies pour les affronter ?
Les milices terroristes houthis, soutenues par l’Iran, poursuivent leurs violations contre les civils au Yémen, rejetant tous les efforts de paix. Les milices houthis ont exploité les ressources du pays pour des préparatifs militaires, indiquant leur intention de reprendre la guerre après leurs célébrations pour l’anniversaire du Prophète.
Revenus de l’État
Les milices affiliées à l’Iran, selon leur gouvernement non reconnu internationalement dirigé par Abdulaziz bin Habtour, ont reconnu l’épuisement des revenus de l’État, affirmant : « Notre gouvernement n’a aucun revenu autre que les revenus du port de Hodeidah. Il supporte les dépenses de 49 fronts et a besoin de toutes les formes de dépenses en armes, munitions, et plus encore. »
Soulèvement populaire
Alors que les zones sous le contrôle houthi connaissent un soulèvement populaire en raison des salaires impayés, les milices houthis se vantent d’améliorer leur arsenal militaire, ce qui épuise de grosses sommes des ressources du pays. En même temps, elles réclament le versement des salaires à partir des revenus des zones libérées, où les fonctionnaires de l’État et les personnes déplacées des zones sous contrôle houthi reçoivent régulièrement leurs salaires mensuels.
Les crimes se poursuivent
L’activiste des droits de l’homme yéménite Ahmed Jabari a déclaré qu’un total de 782 cas de meurtre et de blessure de civils ont été enregistrés et enquêtés, avec 288 tués, dont 21 femmes et 48 enfants, et 657 blessés, dont 151 enfants et 52 femmes. La responsabilité de ces violations est répartie entre les parties au conflit armé, avec 217 tués et 502 blessés attribués aux milices terroristes houthis, tandis que les autres violations sont attribuées à d’autres parties.
Jabari a ajouté qu’il y a 117 cas de recrutement d’enfants de moins de 18 ans, avec 116 cas de violations attribuées aux milices houthis. Les Houthis étaient également responsables de 161 cas d’explosions individuelles de mines terrestres, entraînant 55 décès, dont 3 femmes et 11 enfants, ainsi que 124 blessés, dont 6 femmes et 26 enfants. Tous ces cas ont été commis par les Houthis.
Il a souligné la nécessité d’adopter des mécanismes de surveillance des violations houthis pour renforcer les opportunités de paix et les exploiter pour prendre des positions résolues afin de dissuader leurs graves violations des lois et normes nationales et internationales. L’escalade des milices a vu un retour sans précédent des combats au Yémen, avec des avertissements d’observateurs selon lesquels les mesures d’escalade houthis pourraient menacer les efforts ou les initiatives internationales visant à progresser dans le dossier yéménite.