Moyen-Orient

Les Houthis continuent de violer les libertés des Yéménites – Détails


Les milices terroristes Houthis ont mis au point un nouveau mécanisme répressif qui porte atteinte aux droits des femmes yéménites à la liberté d’habillement et de mouvement, dans le cadre de leurs efforts visant à faire prévaloir les principes du régime iranien à cet égard.

Les milices houthistes s’en prennent à nouveau aux propriétaires de magasins de vêtements féminins dans la capitale du Yémen, Sanaa, et leur promettent de fermer leur magasin, d’être emprisonnées pendant un an et de payer des amendes s’ils ne respectent pas les instructions de retrait des boutiques à couleurs multiples de leurs magasins, selon le journal The Middle East.

Dans ce contexte, des sources de défense des droits de l’homme à Sanaa ont accusé le dirigeant de la milice, Abdul Karim al-Houthi, qui occupe la position du ministre de l’Intérieur dans le gouvernement du putsch, de continuer à réprimer les propriétaires de magasins de vente de boutiques de femmes dans la capitale en émettant de nouvelles circulaires sous prétexte de mener une guerre larvée contre eux.

À la fin de cette période, les milices ont promis de lancer une nouvelle campagne de ciblage contre les propriétaires de magasins de vêtements féminins dans diverses régions de Sanaa afin de déterminer dans quelle mesure ils se conformaient à leurs instructions.

Le groupe Houthi a convoqué à la mi-janvier dernier les propriétaires des commerces de femmes de Sanaa pour une réunion avec les responsables de la sécurité afin de les informer des instructions du soi-disant « comité moral » du Comité révolutionnaire dirigé par Mohamed Ali al-Houthi, qui comprenait des contrôles et des restrictions sur le détail et la vente des boutiques féminines, et l’imposition de lourdes sanctions à l’encontre des contrevenants. À cette réunion, les responsables des coups d’État ont informé les propriétaires des magasins de vente de bâtons qu’ils étaient tenus de vendre certains articles de qualité et certaines spécifications.

Par ailleurs, les milices houthistes de la province d’Ibb, par l’intermédiaire d’une entité étudiante, ont publié de nouvelles instructions interdisant aux étudiants de participer avec les étudiantes à l’exécution des projets de diplôme et à la recherche sur les programmes scolaires.

Les militants des réseaux sociaux ont diffusé un document d’instruction, transmis par un étudiant houthi nommé Hamza Al-Ziadi, nommé par le groupe au poste de Président de la Rencontre des étudiants universitaires (une entité de recherche révisionniste et répressive), au vice-président de l’Université des étudiants d’Ibb, Ahmed Abu-Lahoum, l’obligeant à empêcher les étudiants de participer avec les étudiantes à la préparation de projets et de recherches, ce que les activistes ont appelé « une expérience dangereuse et inhabituelle dans l’histoire des universités yéménites ».

En vertu de ces directives, la présidence de l’université, qui a été renversée, a ordonné à Abe d’interdire les recherches conjointes entre étudiants et étudiantes.

Le groupe a également mené des campagnes de répression et de harcèlement contre les étudiants et les étudiantes dans les universités, dont la plus récente a été la publication de circulaires exigeant que les étudiantes soient séparées des étudiants, que les hommes et les femmes aient accès à des portails d’entrée et que des spécifications spéciales soient établies pour les vêtements usagés, les coiffures, etc. Il a également permis d’interdire aux étudiantes de se déplacer et de voyager par l’aéroport de Sanaa sauf dans un campus, de ne pas aller à la maison de famille dans un restaurant sans y être mariées et de ne pas être assignées à des compétitions publiques.

Le 6 février, Human Rights Watch International déclare que les Houthis violent les droits des femmes et des filles au Yémen et restreignent de plus en plus les libertés des femmes depuis leur prise de Sanaa en 2014.

Dans une déclaration rapportée par Frans Press, l’organisation a révélé que « des juristes de l’ONU ont envoyé un livre aux Houthis dans lequel ils décrivent en détail les violations systématiques des droits des femmes et des filles par le groupe, y compris leur droit à la liberté de circulation, à la liberté d’expression, à la santé et au travail, ainsi que la discrimination généralisée dont elles sont victimes ».

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