Moyen-Orient

Les hommes et les pierres… Les Frères musulmans sèment la corruption à Taëz


Les habitants de la ville yéménite de Taëz vivent dans un climat d’insécurité alarmant, sous l’emprise de groupes armés affiliés aux Frères musulmans, qui commettent des exactions, des meurtres et des actes de répression contre la population locale.

Des meurtres en série, des violations des droits de l’homme, le chaos, la violence, les pillages et les vols frappent Taëz, devenue un bastion majeur des Frères musulmans et des organisations terroristes, sans qu’aucune autorité ne les en empêche.

Les autorités locales tentent désespérément d’étouffer les crimes de leurs milices en recourant à la répression et aux menaces envers les journalistes et les médias, semant la terreur parmi les habitants de Taëz, en les intimidant, en les spoliant de leurs droits, en les tuant ou en les jetant arbitrairement en prison, selon le journal Al-Amnane Net.

Le journal a publié un rapport détaillé exposant les crimes du parti Al-Islah – bras politique des Frères musulmans au Yémen – et de ses milices : assassinats, affrontements, arrestations de civils, et même des atteintes aux animaux. En effet, les milices ont saisi des bœufs utilisés pour le labour des terres agricoles.

Par ailleurs, le directeur général de l’Autorité des abattoirs publics et marchés de viande du gouvernorat de Taëz, Hussein Al-Muqtri, a révélé qu’un des établissements de l’institution avait été pris d’assaut par un commandant de bataillon de la 145e brigade, rattachée à l’axe militaire de Taëz affilié aux Frères musulmans.

Dans une publication sur sa page Facebook officielle, Al-Muqtri a indiqué que ce commandant avait pénétré armé dans la salle du puits de l’institution, située dans la région d’Al-Dhabab. Il a ensuite brisé la porte de la pompe, démonté les équipements, ouvert la vanne de contrôle de l’eau (appelée « gazelle »), et détourné l’eau du puits à des fins de revente illégale.

Enfin, une affaire choquante a suscité l’inquiétude quant à l’avenir du personnel médical à Taëz, après qu’un document officiel a révélé une grave défaillance professionnelle au sein de la direction d’un des principaux instituts médicaux de la ville, contrôlé par le parti Al-Islah. L’administration de l’institut est assurée par des individus totalement étrangers au domaine médical, soulevant de sérieuses interrogations sur la qualité de la formation et les compétences des diplômés du secteur de la santé.

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