Les Frères musulmans font appel à une entreprise étrangère pour sécuriser leurs réunions virtuelles… Pourquoi ?
La faction des Frères musulmans dirigée par Salah Abdulhaq, connue médiatiquement sous le nom de la « faction de Londres », a conclu un accord avec une société technologique étrangère pour sécuriser ses réunions virtuelles et ses canaux de communication. Cette démarche fait suite à la répétition des piratages des téléphones des dirigeants et des cadres de premier plan du groupe.
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Selon des sources proches du mouvement, des piratages électroniques ont été découverts sur les téléphones et les ordinateurs appartenant à la faction et à ses dirigeants, ainsi que sur les appareils de personnes qui leur sont proches. Parmi les principales cibles de ces attaques figurent Mahmoud Hussein, agissant en tant que guide général des Frères musulmans au sein de la faction connue médiatiquement sous le nom de la « faction d’Istanbul », ainsi qu’Ayman Nour, propriétaire de la chaîne Al-Sharq, qui est affilié au groupe.
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Ces piratages visaient à espionner les dirigeants des Frères musulmans et à obtenir des informations stockées sur leurs téléphones. D’autres intrusions avaient pour objectif de voler des comptes bancaires et de s’emparer des fonds qui y étaient déposés, en plus du piratage des comptes de réseaux sociaux des membres et dirigeants du groupe.
Ces piratages font partie d’une série d’opérations similaires qui se sont produites au cours des périodes précédentes, révélant des informations confidentielles sur le groupe et ses dirigeants, ainsi que les discussions qui ont eu lieu lors de leurs réunions et sur leurs groupes privés sur l’application WhatsApp.
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La répétition des piratages des téléphones et des appareils des membres et dirigeants du groupe a provoqué des divisions internes. Une faction affiliée à la faction d’Istanbul (dirigée par Mahmoud Hussein) a accusé les dirigeants de la faction de Londres (dirigée actuellement par Salah Abdulhaq) d’être responsables de l’arrestation de membres importants des Frères musulmans par la sécurité égyptienne en raison de l’utilisation de moyens de communication non sécurisés. Ils ajoutent que les erreurs commises par les dirigeants de la faction de Londres ont conduit les services de sécurité égyptiens à arrêter des membres importants du groupe.
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Les responsables des Frères musulmans en Égypte communiquent avec leurs homologues à l’étranger via des canaux de communication sécurisés sur des applications cryptées et payantes, en suivant des codes et des méthodes convenus à l’avance entre les dirigeants de l’intérieur et de l’extérieur.
Le groupe, y compris la branche internationale résidant à Londres, a tenu plusieurs réunions à travers des applications de visioconférence, dont l’application « Zoom ». Cependant, ces réunions n’étaient pas entièrement sécurisées, de sorte que seules des questions générales y ont été abordées.