Les Frères musulmans de Tunisie retranchés dans la rumeur : une arme émoussée

Dans le bastion des rumeurs et des campagnes de désinformation, les Frères musulmans mènent leur ultime bataille en Tunisie, s’accrochant à leurs vieilles méthodes de diffamation et d’incitation à la haine, après avoir été rejetés par la rue et sanctionnés par les urnes.
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Alors que l’État tunisien s’ancre fermement dans le processus du 25 juillet, les campagnes visant à déstabiliser le pays se multiplient. Ces attaques prennent la forme de campagnes numériques coordonnées, pilotées de l’étranger par des réseaux liés aux Frères musulmans, ciblant les institutions de l’État et ses figures emblématiques.
Le président Kaïs Saïed, conscient de ces manœuvres, a affirmé que la bataille pour le changement implique aussi de lutter contre des réseaux opérant dans l’ombre, en Tunisie comme à l’étranger, au moyen de campagnes de diffamation orchestrées via des pages douteuses financées par des intérêts extérieurs, désignant clairement les Frères musulmans comme des « éléments rejetés par l’histoire ».
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Dans une vidéo publiée par la présidence tunisienne, le chef de l’État a dénoncé l’existence de plateformes numériques payées depuis l’étranger qui cherchent à « nous déstabiliser, mais sans succès ».
La Tunisie a récemment été la cible de nombreuses fausses informations, principalement diffusées via des comptes affiliés aux Frères musulmans sur les réseaux sociaux. Ces rumeurs visaient à ternir l’image du régime en prétendant que des membres du mouvement Ennahdha détenus en prison subissaient de mauvais traitements, tout en sapant les efforts déployés par l’État tunisien pour gérer la migration irrégulière.
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Une stratégie de déstabilisation persistante
Des analystes politiques tunisiens affirment que les dirigeants islamistes à l’étranger poursuivent une campagne agressive de dénigrement contre le président Kaïs Saïed, malgré les poursuites judiciaires engagées par la justice tunisienne au cours des deux dernières années contre plusieurs pages et comptes sponsorisés.
Le politologue Abdelrazak Raïs a expliqué que le chef de l’État tunisien n’avance pas ces accusations à la légère, mais qu’il s’appuie sur des rapports sécuritaires solides. Il confirme que ces campagnes coordonnées visent à influencer l’opinion publique contre le président et contre le processus du 25 juillet 2021, qui a porté un coup dur aux intérêts politiques et financiers des Frères musulmans, ainsi qu’à leur réseau d’influence dans l’appareil d’État.
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Selon lui, le mouvement Ennahdha cherche à exploiter toute opportunité pour semer le chaos et compromettre la stabilité et la sécurité nationale. Il accuse également le groupe d’avoir mobilisé des mercenaires à l’étranger pour diffuser de fausses informations et provoquer des divisions au sein du pays.
Une machine à rumeurs orchestrée depuis l’étranger
Face à leur incapacité à mobiliser les masses, les Frères musulmans auraient adopté une stratégie de calomnie et de désinformation, orchestrée notamment par les fils de Rached Ghannouchi (chef du mouvement Ennahdha), son gendre, ainsi que d’autres figures islamistes en exil.
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La justice tunisienne a déjà engagé des poursuites contre huit sites et pages web, dans le but d’identifier les propriétaires et administrateurs de ces plateformes qui diffusent sciemment de fausses nouvelles, données falsifiées et rumeurs, dans le but de nuire à la réputation d’autrui, de porter atteinte à la sécurité publique et aux intérêts de l’État tunisien.
Pour contrer cette guerre informationnelle, le président Saïed avait promulgué, le 16 septembre 2022, le décret-loi n° 54 relatif à la lutte contre les infractions liées aux systèmes d’information et de communication, une mesure visant à enrayer les campagnes de déstabilisation alimentées par les réseaux islamistes.
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