Les Frères du Yémen, reconnaissent être impliqués dans la rébellion de Shabwah et demandent la démission d’AL-Awlaki
Le parti Al-Islah, le précurseur politique de l’organisation des Frères musulmans, a reconnu implicitement sa responsabilité dans la rébellion militaire contre les autorités légitimes dans la province de Shabwah.
Quelques heures après la fin du mandat d’un comité du Conseil présidentiel dirigé par le Ministre de la Défense du Yémen, chargé de contenir la situation à Shabwah à la suite du coup d’État des Frères musulmans, le parti Al-Islah a quitté la scène pour envisager de revenir sur sa participation au Conseil présidentiel du Leadership.
Dans une déclaration majestueuse publiée vendredi à l’aube par les Frères musulmans, le parti a menacé de rompre le consensus populaire, pourvu que ses objectifs soient atteints.
Les Frères ont exigé que le gouverneur de Shabwah, Awadh AL-Awlaki, soit retiré de la tête du pouvoir local à Shabwah et que les rebelles soient réhabilités en cas de non-respect des promesses faites.
La déclaration d’organisation des Frères Musulmans a provoqué des contradictions systématiques dans la région; le Conseil présidentiel a demandé que les événements soient traités de manière équitable et il a repensé la lutte du peuple yéménite contre le projet des Houthis en Iran.
Il a adopté la position des chefs rebelles à Shabwah, rejetant les traitements émis par le conseil présidentiel du commandement, qui avait ordonné la suppression de ses membres et la mise en place de leur poste.
Pour les experts et les politiques yéménites, la déclaration des Frères du Yémen était une reconnaissance explicite de l’appartenance des chefs des insurrections et des insurrections à la province de Shabwah à l’organisation terroriste.
La branche des Frères politiques, représentée par le parti Al-Islah, est passée à travers la légitimité et a confisqué sa décision à l’époque de l’ancien président Abdrabbo Mansour Hadi.
Un responsable politique du parti – qui préférait ne pas s’identifier clairement – a considéré la déclaration du parti réformiste des Frères Musulmans comme une escalade et une tentative d’intimidation de la part du Conseil présidentiel de la Présidence, destinée à l’empêcher de réduire l’influence du groupe à Marib et à Ta’izz, ainsi qu’à renverser leurs dirigeants locaux et leurs institutions militaires et de sécurité.
La déclaration des Frères a défini les fonctions du Conseil présidentiel en matière de services et de lutte contre les milices des Houthis, alors que les arrangements militaires et de sécurité ne devraient pas s’en rapprocher.
Il a demandé alors comment un parti politique peut prendre position contre la rébellion dans les décisions du pouvoir et du Conseil Présidentiel, en demandant au Conseil de dissoudre le Gouverneur de Shabwah, qui a étouffé l’insurrection dans la légalité et l’imposition du prestige de l’État.
Des militants yéménites ont lancé une vaste campagne de soutien sur les médias sociaux pour un gouvernant de la jeunesse; Il remplace le fils du Awadh AL-Awlaki, le qualifiant de « mur du Premier Écho devant les complots des Frères musulmans et leurs tentatives de dé-légitimation ».
Jeudi, une commission présidentielle constituée par le Conseil présidentiel de la province de Shabwah a tenu sa première réunion pour examiner les effets de la rébellion armée des frères qui s’est déroulée dans la province pétrolière il y a quelques jours.
Au cours de la réunion, le Ministre de la défense du Yémen, le général Mohsen Al-Daari, Président de la Commission, s’est engagé à traiter des événements de l’Iraq, en décrivant ce qui s’était passé comme « le mal ».
Al-Daari a insisté sur la nécessité de mettre en œuvre les décisions présidentielles, de restaurer les biens de l’État et de faire en sorte que les responsables impliqués dans l’insurrection soient tenus de rendre des comptes après qu’ils aient surveillé leurs irrégularités.
Depuis l’aube du lundi, les Frères Musulmans et leurs dirigeants ont dirigé dans un axe Ataq, et les Forces Spéciales et de la Force de Secours dans une sorte de rébellion contre la légitimité, après le limogeage du commandant des Forces Spéciales, Abd Rabbo Lakab, pour son implication dans des cas de combats et de chaos dans le gouvernorat, où la milice des Houthis est située sur ses frontières administratives.
Après ces troubles, le Conseil présidentiel a pris des mesures décisives, notamment en démettant les dirigeants rebelles des Frères et en nommant trois chefs militaires et de sécurité à leur place.
C’est avant que le gouverneur de Shabwah, Awadh AL-Awlaki, n’annonce, mercredi, le lancement d’une opération militaire pour mettre fin à la rébellion des Frères musulmans, pour établir la sécurité et la stabilité dans la ville d’Ataq, dans la région de la mer d’Arabie.