Dans une illustration du coût de la guerre déclenchée par les milices houthistes et soutenue par les milices des Frères musulmans, Médecins Sans Frontières (MSF) a révélé dans un rapport récent une forte augmentation des cas de diarrhée aqueuse aiguë – choléra – dans diverses régions.

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L’organisation a déclaré que le nombre de cas de cette maladie dépasse les 63 000 dans la plupart des gouvernorats depuis le début de cette année, en particulier au cours des cinq derniers mois.

Elle a ajouté qu’il y a eu une forte augmentation des cas de diarrhée aqueuse aiguë, avec plus de 63 000 cas signalés entre le 1er janvier et le 31 mai derniers, selon les statistiques des autorités sanitaires. Selon l’organisation, la propagation des cas de diarrhée aqueuse aiguë (AWD) touche presque tout le pays, avec des cas enregistrés dans 20 des 22 gouvernorats, ces cas étant des cas suspects de choléra.

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Elle a indiqué que plus de 2 700 cas parmi ceux examinés en laboratoire sont des cas confirmés de choléra, malgré la capacité limitée de tests dans le pays.

Le rapport a confirmé que le manque de financement pour la réponse à l’épidémie expose des dizaines de milliers de personnes à un risque de mort certain. Selon l’organisation, de nombreuses organisations internationales disposent de ressources limitées, ce qui rend leur réponse insuffisante et limite leur capacité à fournir un traitement aux patients souffrant de diarrhée aqueuse aiguë et de choléra, qui peut tuer en quelques heures si elle n’est pas traitée.

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Cette situation épidémique représente un coût terrible pour les habitants en raison de la guerre houthiste et des complots des Frères musulmans, les deux factions ayant délibérément provoqué cette situation depuis le début de la guerre.

Les milices des Frères musulmans et houthis ont délibérément provoqué une détérioration des secteurs de la vie et des services, en particulier le secteur de la santé, ouvrant grand la porte à la propagation des maladies et des épidémies, et privant les habitants de leur droit aux soins. L’Organisation mondiale de la santé a déclaré que le Yémen est l’une des 23 pires situations d’urgence humanitaire et sanitaire au monde, notant que 17,8 millions de personnes ont besoin cette année d’un soutien sanitaire, tandis que 2,4 millions d’enfants de moins de cinq ans (environ la moitié des enfants yéménites) souffrent de malnutrition, et qu’un quart de la population a besoin d’un soutien en santé mentale.

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Les spécialistes estiment que le Yémen, en raison de la guerre et des violations continues commises par les Houthis, a atteint un niveau de détérioration sanitaire très élevé, avec plus de la moitié de la population en mauvaise santé, en particulier les enfants, et que le nombre de déplacés a atteint 4,5 millions de personnes.