Politique

Les efforts pour éliminer le pouvoir et poursuivre l’organisation terroriste; les Frères du Soudan sont confrontés à une nouvelle tempête


Le groupe terroriste des Frères musulmans au Soudan, au cours de cette période de prétendues ramifications, de pillages, d’enlèvements et de troubles dans le pays, s’efforce de revenir sur la scène politique au Soudan et d’occuper à nouveau des postes de direction dans le pays, mais il fait face à une tempête et à un rejet importants de la part des Soudanais.

Depuis le coup d’État de 1989, que les Frères musulmans ont qualifié de révolution de renflouement, le Soudan a dirigé la version révolutionnaire des Frères musulmans, le régime terroriste se disant le représentant de l’Islam et son leader dans le monde. Depuis lors, il a mis fin à plus de trois décennies de corruption et d’autoritarisme dans le pays, grâce aux efforts internationaux du pays.

Déraciner le Soudan

Dans le cadre de la lutte contre l’Administration Habilitante contre l’Organisation des Frères dans le pays, pour extirper l’organisation terroriste de ses racines dans le pays après plus de 30 ans de chaos, d’extrémisme et de pauvreté pour atteindre ses objectifs et ses accents au pouvoir, l’Administration pourrait chercher à renforcer les mécanismes de poursuite des éléments de l’organisation terroriste et de répression de leurs activités.

À l’issue de la conférence de renouvellement du démantèlement des Frères musulmans qui s’est tenue au cours de la période précédente, un accord a été trouvé sur une feuille de route comprenant plusieurs dispositions qui annuleraient toutes les décisions de la Chambre d’appel et de la Chambre de Justice, imposerait des lois pour mettre en œuvre la lutte contre la corruption dans le pays, annulerait les décisions de l’ancienne Commission de Démantèlement, et s’accorderait l’immunité procédurale et juridique aux membres de la Commission.

Selon des sources bien informées, les lois envisagées constituent une première étape vers un accord final de transfert du pouvoir aux civils, en s’attaquant à des questions essentielles telles que le démantèlement des Frères musulmans et la justice, la réforme de l’armée et de l’appareil de sécurité, la réforme de la justice et l’examen de l’accord de paix signé en octobre 2020.

Application des lois anticorruption

Dans une déclaration, le Département des opérations de maintien de la paix a recommandé de mettre fin à l’autonomisation des délégués du régime du président déchu Omar el-Bechir au sein des services de sécurité et militaires, de procéder à des audits approfondis des secteurs pétrolier et minier et de l’éducation à tous les niveaux, de lutter contre la corruption et de tenir les personnes impliquées pour responsables de l’argent suspect.

La Conférence a également recommandé la liquidation de toutes les façades religieuses du régime défunt, la création d’un comité d’examen au niveau central et au niveau des États, la suppression de l’appareil de recouvrement unifié et le démantèlement de l’infrastructure d’autonomisation dans tous les organes d’information, en particulier les organes officiels.

Dernière phase de l’Accord-cadre pour le Soudan

Selon les médias soudanais, la dernière phase de l’accord-cadre politique soudanais entre les Forces pour la liberté et le changement et le Conseil de souveraineté du Soudan, dirigé par Abdel Fattah al-Burhan, est à portée de main au Soudan, même si certaines questions restent en suspens.

Le 16 novembre dernier, des sources des deux parties m’ont annoncé que l’accord-cadre était « essentiel » en tant que première étape pour mettre fin à la crise politique prolongée provoquée par le coup d’État de l’année dernière au Soudan.

En septembre, le comité directeur du barreau soudanais a présenté un projet de constitution pour la transition au mécanisme tripartite des Nations unies, à l’Union africaine et à l’Autorité intergouvernementale pour le développement.

Au cours de la période écoulée, les partisans d’el-Bechir des Frères musulmans ont organisé des manifestations pour protester contre leur non-participation aux pourparlers, mais le Parti du Congrès du peuple, idéologiquement opposé au groupe terroriste, et le Parti uni ont participé aux négociations et refusé de signer l’accord.

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