Politique

Les derniers moments de la vie du ‘Renard du désert’… Le poison déchira ses entrailles


« Qui ne meurt pas par l’épée meurt par le poison », dit le proverbe, et tel fut le destin d’Erwin Rommel, le général allemand dont les derniers instants furent terribles.

L’histoire raconte que Rommel fut contraint de se suicider, mais il est rare de trouver des détails sur ses derniers moments, à l’exception de ce qui est rapporté dans quelques récits ou traductions de témoignages rares de ceux qui ont vécu ces minutes difficiles où les entrailles du commandant militaire se déchirèrent avant qu’il ne rende son dernier souffle.

Rommel est né le 15 novembre 1891 à Heidenheim, en Allemagne, et il a mérité le surnom de « Renard du désert » à juste titre, car son étoile a brillé sur les champs de bataille, avec les stratèges militaires se référant souvent à ses tactiques de guerre, notamment dans les batailles de chars.

En 1941, Rommel a été largement loué par le leader nazi Adolf Hitler, après les succès qu’il a remportés en prenant le commandement des forces allemandes et italiennes alliées en Afrique du Nord, et en réussissant à reprendre la Libye des mains des Britanniques après des batailles éclair.

Les éloges dans les annales militaires ont forcément été accompagnés d’une promotion, et c’est ce qui s’est passé, car Hitler lui a accordé le grade de « maréchal de camp », ce qui a encouragé le commandant militaire à poursuivre ses victoires.

Le 3 mars 1943, Rommel a dirigé les forces allemandes et italiennes dans leurs dernières batailles en Afrique du Nord, la bataille de Medenine, située au sud de la Tunisie, où il a prouvé son génie militaire.

Mais les gloires de Rommel n’ont pas duré longtemps, car il a rapidement fait face à un revers fatal, étant vaincu dans la « bataille d’El Alamein », une défaite qui a non seulement été un tournant dans l’équilibre des forces de la Seconde Guerre mondiale, mais aussi dans la vie du commandant lui-même.

La « bataille d’El Alamein » a été l’une des batailles les plus féroces et décisives de la Seconde Guerre mondiale, opposant les forces alliées dirigées par la Grande-Bretagne aux forces de l’Axe dirigées par l’Allemagne, se déroulant autour de la ville d’El Alamein en Égypte à l’automne 1942, et se terminant par la première victoire des Alliés dans la guerre.

Les derniers moments

Après sa défaite dans la « bataille d’El Alamein », Rommel est retourné en Allemagne pour trouver les choses très différentes de ce qu’il avait laissé, car Hitler l’accusait de trahison, ce qui était le pire cauchemar pour un commandant militaire en temps de guerre.

Les accusations de trahison ont commencé lorsque certains officiers ambitieux ont tenté de renverser le commandement de l’armée allemande dans son ensemble, mais ils ont échoué, et les accusés se sont retrouvés devant un tribunal qui les a condamnés à mort.

Cependant, le renseignement allemand a continué à interroger tous ceux qui avaient un lien avec la tentative d’assassinat, et c’est là que Rommel a été mentionné, alors Hitler lui a donné le choix entre le suicide ou un procès pour trahison.

Rommel n’accepterait pas d’être jugé pour cette accusation après sa longue carrière militaire, mais en même temps, il savait qu’il ne pourrait échapper à la mort dans tous les cas, car s’il n’était pas exécuté après un procès public, il serait assassiné d’une manière ou d’une autre.

Il n’y avait pas d’autre choix que de choisir la façon la plus « honorifique » pour un commandant militaire, c’est pourquoi Rommel a choisi de se suicider en buvant du poison.

Une fois la substance gluante versée dans sa bouche, il pensait que la mort lui offrirait un soulagement rapide de la vie, sans ressentir les douleurs de la transition vers l’au-delà, mais sa réflexion l’a trahi une fois de plus.

Le poison a pris un certain temps à agir dans ses entrailles, et pendant ces longues minutes, ses membres ont commencé à trembler, puis il est tombé par terre avant que ses yeux ne se rétrécissent, comme s’il réalisait tardivement qu’il avait choisi la pire façon de mourir, selon les témoignages rapportés par les médias allemands.

Pendant quelques instants, son mouvement s’est apaisé au point que les présents pensaient qu’il avait dit adieu à la vie, avant que son corps ne se redresse et se relève, puis ses membres ont commencé à se détendre soudainement comme s’ils étaient incapables de supporter le poids du corps, sa main, encore tachée de résidus de poison, est tombée avant d’être suivie par l’autre main.

Mais le corps chancelant est rapidement revenu à la vie, mais ses détails éteints indiquaient que l’homme subissait les pires douleurs, avec son nez saignant, ses pupilles se figeant et une larme coulant rapidement se figeant dans le coin de son œil gauche.

Ce furent des minutes mais avec un flux éternel de douleur, au cours desquelles ses entrailles se déchirèrent et il vomit ce qu’elles contenaient, avant que sa température ne baisse et qu’il rende son dernier souffle.

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