Les contradictions du Qatar – Les autorités ont autorisé la levée de photos de Soleimani, et ont harcelé les supporters et les joueurs iraniens
Le Qatar 2022 est toujours confronté à de nombreuses critiques successives, allant de peurs politiques aux violations des droits de l’homme, ainsi qu’à des soupçons de corruption, qui ont débuté au cours des derniers jours.
L’équipe iranienne a déclenché de nombreuses polémiques au cours des derniers jours, en même temps que les matchs de la Coupe du Monde, dont le premier a été le refus de l’Iran de répondre à l’hymne national iranien, pour soutenir les protestations iraniennes contre le trône du Mullah.
Soleimani au Qatar
De leur côté, des sources locales ont révélé que les autorités qatariennes ont autorisé la levée des photos du fondateur de la milice iranienne au Moyen-Orient, Qasem Soleimani, assassiné en janvier 2020 à la suite d’une incursion américaine en Irak, bien qu’elles aient fait preuve de fermeté envers plusieurs nationalités et empêché toute manifestation politique ou de défense des droits de l’homme. Selon les sources, les autorités qatariennes ont interdit la levée du drapeau iranien-baltique, anti-régime en place au Qatar, ont interdit les blasphèmes, ont interdit les vins, les armes à feu et d’autres, mais ont aussi permis la pose d’une photo du terroriste iranien Qassem Soleimani, reflétant le soutien du Qatar au terrorisme et à l’oppression de l’Iran.
Pertes de l’Iran
Le match Iran-Angleterre n’a pas été un match de football de première importance à Montréal, mais il restera longtemps dans l’esprit, y compris en raison de la réticence des joueurs iraniens à répondre à l’hymne national, de leur perte historique et de ce qui est arrivé à leurs gardiens, avec un caractère politique avant le départ du vote. Les premiers matchs d’équipe entre l’Angleterre et l’Iran ont commencé lors des compétitions du groupe 2 à la Coupe du Monde, lorsque le 11e joueur de l’équipe iranienne s’est abstenu de l’hymne national durant la partie de football, en solidarité avec les manifestations que l’Iran a connues depuis septembre dernier. La télévision iranienne a coupé l’antenne quand les joueurs de l’équipe iranienne n’ont pas répondu à l’hymne national. Les foules sur le terrain ont été beaucoup plus scandaleuses quand l’hymne national a été joué, et de nombreuses masses iraniennes sur le terrain ont exprimé leur solidarité avec les manifestations. Les masses iraniennes portaient des t-shirts portant « Femmes, Vie, Liberté » sur le Khalifa International Stadium, tandis que des larmes apparaissaient aux yeux. Ehsan Hajsafi, le leader de l’équipe iranienne, a appelé au changement et adressé ses condoléances aux familles des victimes des manifestations.
Flexion en diagonale
Dans le même ordre d’idées, sur la demande du régime iranien, le Qatar a empêché un journaliste et des journalistes de l’opposition de se rendre à Doha pour couvrir librement la Coupe du Monde, et les médias de l’opposition ont prévu de se rendre au Qatar pour couvrir les médias de la Coupe du Monde 2022. Bien que la FIFA ait publié des cartes d’identité à l’intention des journalistes, le centre médiatique du Qatar a refusé de leur délivrer des cartes d’identité. Par ailleurs, le visa d’entrée d’un journaliste iranien au Qatar, accordé deux mois plus tôt, a été annulé sans préavis ni aucune autre raison. Le président iranien, Ebrahim Raïssi, a exprimé la préoccupation du régime de Téhéran concernant la couverture gratuite des informations sur l’équipe iranienne de football durant le match de football de la Coupe du Monde au Qatar, et a ordonné aux deux chefs du ministère iranien des Affaires étrangères de prévenir les problèmes potentiels de l’Iran en coopérant avec les responsables qataris à cet important événement sportif.