Les cauchemars et les terreurs nocturnes figurent parmi les troubles du sommeil les plus fréquents chez les enfants, suscitant souvent une grande inquiétude chez les parents.

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Bien que ces deux phénomènes aient un impact négatif sur le sommeil, ils diffèrent en termes de causes et de gestion.

Les cauchemars sont des rêves effrayants qui surviennent généralement pendant la seconde moitié de la nuit, au cours de la phase de sommeil paradoxal (mouvements oculaires rapides). Ils peuvent réveiller l’enfant, qui peut alors sembler effrayé ou confus.

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Les cauchemars peuvent être provoqués par l’exposition à des contenus effrayants, comme des films ou des informations, par le stress et l’anxiété, ou encore comme effet secondaire de certains médicaments. Des facteurs physiques, tels qu’une grande fatigue ou une position de sommeil inconfortable, peuvent également jouer un rôle.

À l’inverse, les terreurs nocturnes se produisent pendant les premières heures du sommeil, au cours de la phase de sommeil profond. Elles se caractérisent par des épisodes de cris ou de mouvements violents. L’enfant peut sembler éveillé, mais il n’est pas pleinement conscient et ne répond pas aux tentatives de réconfort.

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Ces épisodes durent généralement entre cinq et dix minutes, et l’enfant n’en garde aucun souvenir au réveil le lendemain matin.

Pour réduire les cauchemars et les terreurs nocturnes, il est recommandé de suivre une routine de sommeil régulière et apaisante pour l’enfant, tout en garantissant un environnement calme et propice au sommeil. Il est également conseillé d’éviter les activités stimulantes avant de se coucher, comme regarder des programmes effrayants ou manger juste avant de dormir.

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Offrir un soutien émotionnel à l’enfant pour l’aider à gérer le stress ou l’anxiété, qui peuvent être à l’origine des cauchemars, est également bénéfique. Les cauchemars et les terreurs nocturnes sont souvent considérés comme une partie normale du développement de l’enfant et tendent à disparaître avec le temps.