L’enquête de l’OTAN sur l’incident naval entre la France et la Turquie est trop sensible
Après à peu près trois mois de l’ouverture d’une enquête de l’Otan sur l’incident naval qui est parvenu en juin entre la France et la Turquie en Méditerranée orientale, des diplomates ont déclaré que l’enquête international est trop sensible pour être discuté en public et ne conduira pas à des sanctions.
L’enquête a commencé le 10 juin lorsque une frégate de la Marine française, le Courbet, et dans le contexte de la mission de surveillance de l’Otan Sea Guardian, a essayé de faire une inspection d’un cargo naviguant transpondeur coupé et en refusant de dire son port de destination, dans une suspicion de transporter des armes vers la Libye.
Selon la Tribune, les autorités françaises ont indiqué que des bâtiments de la Marine turque ont donc illuminé à trois reprises la frégate avec leurs radars de conduites de tirs.
Selon ce qu’un responsable de l’Alliance a montré, le rapport est achevé, cependant il refuse de donner la moindre précision sur son contenu, et un diplomate européen a dit: Il a été balayé sous le tapis. Alors qu’un autre diplomate explique que l’Otan veut vivement garder la Turquie, en raison de son influence militaire et de la position stratégique qu’elle occupe sur le flanc sud-est de l’Alliance.