»Le robot tueur »… Comment la Turquie a-t-elle sacrifié les vies des Libyens ?
Un rapport de l’ONU a dévoilé une surprise retentissante sur l’utilisation par la Turquie d’armes autonomes en Libye l’année dernière.
Mais ce n’est pas le cas. Des débats animés ont eu lieu sur l’impact de ces armes sur les civils, et les ont provoqué dans un massacre aveugle.
Dans un rapport publié hier, le Comité d’experts des Nations Unies a déclaré que la Turquie avait, pour la première fois, utilisé des systèmes d’armes autonomes contre des objectifs humains en Libye l’année dernière.
Le rapport décrit ces armes qui sont autocontrôlées par des »robots meurtriers » et ajoute que ces armes ont été »prises pour cible par l’armée libyenne, qui assiégait la capitale, Tripoli, au printemps 2020 » .
Le rapport identifie les drones ( »UCAV » et kargu-2) parmi les armes autonomes que la Turquie a utilisées en Libye.
Dans le même rapport, les experts de l’ONU ont écrit que »les systèmes d’armes létaux autoopérationnelles (LAWS) ont été programmés pour attaquer leurs objectifs sans avoir besoin d’être reliés à un opérateur humain et ont identifié séparément leurs objectifs ».
Le journal allemand Bild a fait une observation à ce sujet en expliquant que »cela signifiait que les systèmes d’armes autonomes, indépendamment de la recherche d’objectifs, recherchaient des objectifs », en expliquant que »les systèmes d’armes létaux autonomes peuvent être attaqués sans confirmation humaine préalable de l’exploitant ».
« L’utilisation de tels aéronefs augmente donc la probabilité qu’ils ciblent des objectifs civils de manière aléatoire ».
Les autorités libyennes et les Nations Unies n’ont pas ouvert d’enquête jusqu’ici sur les victimes civiles de ces armes en Libye.
Les drones autonomes sont des objets relativement petits (aile d’avion de plus de 0,6 m) et des missiles. Ces mêmes avions ont été détruits lors de l’attaque, c’est-à-dire qu’ils peuvent être considérés comme des avions gonflés.
Dans ce contexte, Bild a déclaré que l’utilisation de ces »munitions légères », c’est-à-dire des petits avions qui se déplacent au-dessus de sa zone d’opérations avant d’attaquer un objectif, n’était pas une nouveauté, car elles ouvrent la voie à des tueries aveugles qui ne sont pas contrôlées par l’humanité.
La Turquie est entrée sur la voie du conflit en Libye en soutenant ce que l’on appelait le »Gouvernement al-Wifaq » dirigé par Fayez El-Sarraj, avec des mercenaires étrangers et le trafic d’armes, en violation flagrante de l’embargo sur les armes décrété par l’ONU.