Société

Le rappeur Sean Diddy visé par des accusations concernant 25 mineurs


Lors d’une conférence de presse « choquante », le rappeur américain Sean Diddy Combs a été accusé d’agression sexuelle sur 25 mineurs, dont un enfant âgé de 9 ans.

L’avocat Tony Buzbee a annoncé aujourd’hui, mardi, qu’il représente 120 personnes dans des poursuites civiles liées à des accusations contre le rappeur, couvrant les trois dernières décennies.

Il a déclaré : « Je veux me concentrer sur l’âge de ces victimes. Lorsque nous parlons de l’âge de ces victimes au moment des faits, c’est choquant. »

L’avocat a allégué que la plus jeune des victimes de Diddy n’avait que 9 ans lorsqu’elle a été agressée sexuellement par le célèbre rappeur.

Buzbee a déclaré aux journalistes : « Cet enfant, qui avait 9 ans à l’époque, a été emmené à une audition à New York avec la société Bad Boy Records, où d’autres enfants étaient également présents pour passer des auditions. »

Il a poursuivi : « Les enfants cherchaient tous à obtenir des emplois dans l’industrie de la télévision ou de la musique avec des promesses de la part de l’entreprise de faire d’eux des stars. »

Il a ajouté : « Il semble que l’enfant ait été agressé sexuellement par Sean Combs et plusieurs autres personnes dans le studio en échange de promesses faites à ses parents et à lui d’obtenir un contrat d’enregistrement. »

Buzbee a partagé d’autres récits similaires lors de la conférence de presse, alléguant que le rappeur avait une fois forcé un autre mineur à des actes sexuels en échange d’un contrat d’enregistrement.

Il a expliqué : « Dans un autre incident, une fille, âgée de 15 ans à l’époque, a été emmenée à New York pour assister à une fête, où elle a été droguée puis emmenée dans une pièce privée en présence de M. Combs, où elle a été violée à tour de rôle par le rappeur et d’autres personnes. »

L’avocat a indiqué que le groupe de victimes, au nombre de 120, est « réparti également entre hommes et femmes ».

Il a conclu la conférence en déclarant : « Nous allons révéler ceux qui ont participé à ce comportement derrière des portes closes. Nous poursuivrons cette affaire, quelles que soient l’identité des accusés. »

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