« Le Mufti des Frères musulmans » : Al-Ghariani mène une campagne incitative pour empêcher la fin du gouvernement Dbeibah
L’ancien mufti libyen destitué, Sadiq Al-Ghariani, affilié aux Frères musulmans, mène une campagne de provocation contre les efforts marocains visant à résoudre la crise libyenne, dans le but d’empêcher la formation d’un nouveau gouvernement qui mettrait fin au gouvernement d’unité nationale dirigé par Abdel Hamid Dbeibah.
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Cette campagne d’incitation a été rejetée par des cercles libyens, qui estiment qu’Al-Ghariani agit sur les ordres de Dbeibah, lequel, à son tour, suit les directives tracées par des parties étrangères, notamment l’Algérie, selon le journal The Arab basé à Londres.
Al-Ghariani, surnommé le « Mufti de la discorde » depuis 2012, a critiqué dans une émission intitulée « L’Islam et la Vie » ce qu’il a décrit comme le rôle des services de renseignement marocains dans les affaires libyennes. Il a prétendu que ces interventions visaient à attiser les divisions internes en accueillant des personnalités libyennes opposées, dans le but de former un nouveau gouvernement de transition. Cette déclaration faisait référence à la réunion consultative tenue dans la ville de Bouznika, réunissant environ 120 responsables du Conseil des représentants et du Haut Conseil d’État, organisée pour promouvoir le processus politique en vue d’élections présidentielles et législatives à travers un accord sur une feuille de route unifiée, incluant la formation d’un gouvernement unifié.
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Selon The Arab, les attaques d’Al-Ghariani contre d’autres pays et son ingérence dans les affaires politiques ternissent son rôle religieux, qui devrait être empreint d’une aura de respect et de sainteté, au lieu de susciter le mécontentement par ses provocations et ses appels à la discorde, qu’il pratique depuis la chute du régime du défunt colonel Mouammar Kadhafi.
Beaucoup de Libyens qualifient Al-Ghariani de « sèmeur de discorde ». Plutôt que de contribuer à combler les fractures et à résoudre les différends libyens ou à accueillir les efforts internationaux visant à stabiliser la Libye, il choisit systématiquement d’attaquer tout pays agissant contre les intérêts de l’islam politique, tout en saluant inconditionnellement les États qui le soutiennent, comme le Qatar et la Turquie.
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Depuis 2012, Al-Ghariani joue le rôle de bras religieux des groupes extrémistes en Libye, émettant des fatwas qui soutiennent leurs intérêts, objectifs et agendas. Ces fatwas ont conduit à plusieurs actes de violence, dans lesquels il a incité les groupes terroristes à prendre les armes et à combattre l’armée libyenne. Par conséquent, il est devenu l’un des principaux contributeurs au chaos et à l’aggravation des divisions en Libye.