Politique

Le mouvement Ennahdha continue d’inciter à la violence contre le président tunisien – Détails


En réponse à son exclusion de l’instance nationale consultative pour une nouvelle république, le mouvement Ennahdha, le bras politique des Frères musulmans de Tunisie, a publié un communiqué dans lequel il continue de s’opposer contre le président Kaïs Saïed.

Le communiqué d’Ennahdha a appelé toutes les forces nationales à « continuer la lutte » contre le régime de Saïed, sous prétexte de « sauver le pays des risques de l’effondrement économique, financier et social » et de « l’isolement international », dans un nouvel épisode de la tentative de déstabilisation et de chaos du mouvement des Frères musulmans, qui représente pour Ennahdha et le groupe terroriste des Frères musulmans dans certains pays le climat idéal pour étendre son contrôle et son rayonnement dans les sociétés.

Vendredi dernier, le Président Kaïs Saïed, a nommé professeur de droit Sadok Belaïd, connu pour son ardent opposant à Ennahdha et au mouvement des Frères musulmans, Président du Comité consultatif national chargé d’élaborer un projet de nouvelle Constitution, au beau milieu d’une guerre menée par Saïed contre Ennahdha sur plusieurs fronts.

Devant les tentatives de Saïed et de la large base populaire, un mouvement anti-Frères, pour amender la constitution, Ennahdha attaqua le décret de Saïed pour former l’ « Autorité nationale consultative pour une nouvelle république ».

Le Mouvement Ennahdha, issu d’un groupe qui n’a connu que le coup d’État à la légitimité et la création du chaos, a critiqué l’ordonnance portant création de l’Autorité nationale consultative, le qualifiant de « rupture totale avec la légitimité constitutionnelle », et se référant au « coup d’État du 25 Juillet 2021 », rappelant les résolutions du 25 Juillet 2021 qui renversaient le gouvernement des Frères dix ans plus tard, qualifiées par de « noirs » par de nombreux Tunisiens, en raison des nombreux crimes qu’il a commis, de l’assassinat de militants politiques à la manipulation de dossiers judiciaires, la corruption financière et politique au blanchiment d’argent.

Le 9 Février dernier, la défense de Chokri Belaïd et Mohamed Brahmi a dévoilé lors d’une conférence de presse les documents sur la participation d’Ennahdha et de son leader, Rached Ghannouchi et son fils, entre autres, à des crimes de blanchiment d’argent et à des mouvements financiers suspects avec des parties liées au Qatar, afin de financer l’envoi de jeunes Tunisiens en Syrie pour rejoindre les camps de l’EI, ainsi que les attentats contre la sécurité intérieure de l’État et l’espionnage des Tunisiens.

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