Le ministre des Affaires étrangères turc provoque la colère des Frères musulmans au Soudan… Détails
Le ministre des Affaires étrangères turc, Hakan Fidan, a suscité la colère des Frères musulmans au Soudan après avoir mentionné le nom d’Abdel Fattah al-Burhan lors d’une conférence de presse tenue à Ankara, sans faire référence à son poste de président du Conseil de souveraineté ou de chef de l’armée.
-
La crise soudanaise : Quel est l’impact du rôle turc sur les solutions possibles ?
-
Au Milieu des Crimes des Frères Musulmans au Soudan… La CPI Exige la Divulgation des Oùabouts d’al-Bachir et Haroun
Cette déclaration, prononcée dans le cadre d’une conférence de presse portant sur l’initiative turque visant à résoudre le conflit actuel au Soudan, a enflammé les plateformes affiliées aux Frères musulmans ainsi que celles favorables à l’armée soudanaise. Elle a également soulevé des inquiétudes parmi ces groupes quant à un éventuel abandon de la mouvance islamiste par Ankara, qui deviendrait alors un adversaire.
Des militants ont affirmé que la Turquie avait compris que l’armée soudanaise représentait un obstacle à la fin de la guerre et qu’elle aggravait la crise humanitaire dans le pays. Ainsi, plusieurs nations soutenant initialement l’armée se désengageraient du conflit, en raison de la faiblesse d’Al-Burhan, de son manque de leadership et de l’emprise des Frères musulmans et de l’ancien régime sur les rouages du pouvoir.
-
L’influence de la Turquie sur les islamistes soudanais donne à son initiative de résolution du conflit de meilleures chances de succès
-
Accords de partage du pouvoir… Nouvelles manœuvres des Frères musulmans au Soudan
Lors de cette conférence, Fidan a souligné que des efforts étaient déployés par certains pays, tout en regrettant que ces initiatives n’aient pas réussi à mettre fin à la guerre qui se poursuit.
Il a également noté que le conflit civil au Soudan avait engendré des tragédies humanitaires importantes, causant la mort de nombreux civils et le déplacement de milliers de personnes. Cela a gravement affecté l’accès de la population à une alimentation sûre et essentielle.
-
Le soutien turc à Al-Burhan : nouvelle crise en perspective ou coopération stratégique ?
-
Allumer la guerre et détruire l’armée… De nouvelles accusations hantent les Frères musulmans au Soudan
En outre, le ministre turc a exprimé l’espoir de voir des progrès vers une résolution du conflit par le biais de la paix et de la diplomatie d’ici 2025.
Il a également manifesté son souhait d’un arrêt immédiat des effusions de sang, tout en insistant sur l’importance d’un effort collectif pour rétablir la stabilité dans la région et soulager les souffrances humanitaires endurées par le peuple soudanais.