Le gouvernement du Yémen demande la mise en fin du blocus sur Ta’izz
Quelques heures après la remise en service de l’aéroport international après environ six ans de fermeture en raison du contrôle du groupe terroriste des Houthis, qui bénéficie du soutien de l’Iran, le Gouvernement yéménite a demandé hier à la communauté internationale, à l’ONU et à l’Envoyé spécial de faire pression sur la milice des Houthis pour qu’elle mette en œuvre les termes de la trêve, et de mettre fin à ses violations sur les différents fronts.
Sur son compte Twitter officiel, Muammar Al-Eryani a demandé au ministre de l’Information, de la Culture et du Tourisme du Yémen « de lever immédiatement et inconditionnellement le blocus de la ville de Ta’izz et d’utiliser les revenus de l’importation de produits pétroliers par le port d’al-Hudaydah pour payer les salaires des fonctionnaires de l’État ».
Il a ajouté que « le Gouvernement fait des concessions successives, fait preuve de bonne volonté et assume ses responsabilités à l’égard des initiatives, réaffirmant sa volonté de soutenir les efforts de pacification et d’instauration d’une paix globale conformément aux Références III et son désir de mettre fin aux souffrances de millions de Yéménites qui ont été exacerbées par la guerre déclenchée par le coup d’État, y compris ceux qui vivent dans les zones contrôlées par les Houthis ».
L’Érythrée a fait observer en retour que la milice terroriste des Houthis « continue, sous les ordres de l’Iran, de saper les efforts de pacification, de faire obstacle à l’application des termes de la trêve et de violer le cessez-le-feu », accusant la communauté des Houthis de « trouver des excuses pour se soustraire à son obligation de lever le siège de Gaza et de verser les revenus tirés des produits pétroliers aux fonctionnaires de l’État, au mépris de la situation humanitaire ».
Plus tôt dans la journée, Washington s’est félicitée de la reprise des vols à partir de l’aéroport de Sanaa et a invité Paris à ouvrir sans délai les routes de Taiz. De son côté, l’envoyé général au Yémen, Grundberg, se félicite de la reprise des vols à partir de l’aéroport de Sanaa et souligne la nécessité de mettre en œuvre les autres clauses de l’armistice.