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Le Golfe contribue à résoudre la crise céréalière après le retrait de la Russie de l’accord

Comment le Golfe contribue à résoudre la crise des céréales après le retrait de la Russie de l'accord?


Le monde fait face à une crise suite au récent retrait de la Russie d’un accord visant à exporter des céréales et des engrais par voie maritime depuis l’Ukraine, accord qui avait été médié par les Nations Unies et la Turquie. Cette décision limitera les exportations de denrées alimentaires vitales de l’Ukraine qui nourrissaient 400 millions de personnes dans le monde avant 2022, selon le Programme Alimentaire Mondial.

Cette crise a ouvert la porte à des famines potentielles dans divers pays en raison des conflits entre la Russie et l’Ukraine, soutenus par l’Occident. Cependant, le Golfe joue un rôle important dans cette crise mondiale car il cherche toujours à trouver une solution au conflit actuel entre la Russie et l’Ukraine, avec une vision de mettre fin aux différends dans le monde.

Raisons du retrait 

La Russie affirme que la poursuite de l’accord trilatéral dépasse sa « ligne rouge ». Si les forces russes attaquent un navire transportant des céréales, cela pourrait entraîner de fortes réactions que Moscou ne souhaite pas affronter, en fonction du pays auquel appartient le navire, de son capitaine et de son équipage. Pendant ce temps, les messages du président ukrainien Volodymyr Zelensky étaient clairs, indiquant qu’il n’y avait aucun accord entre l’Ukraine et la Russie, et que l’accord avait en fait été conclu entre l’Ukraine, la Turquie et les Nations Unies. Poutine s’oppose actuellement à l’accord avec l’ONU et la Turquie, pas avec l’Ukraine.

La contribution du Golfe à résoudre la crise des céréales 

Jassim Al-Bedaiwi, le Secrétaire général du Conseil de coopération du Golfe, a déclaré que les pays du Golfe s’efforcent de maintenir des relations équilibrées avec tous leurs partenaires. Les États du Golfe ont souligné la nécessité de garder le dossier des céréales séparé des guerres et des conflits. La semaine dernière, le Secrétaire général de l’ONU a contacté en urgence le cheikh Mohammed ben Zayed Al Nahyane, le prince héritier des Émirats arabes unis, soulignant l’importance de l’initiative des céréales de la mer Noire. Ils ont examiné les efforts en cours pour la prolonger, mais la Russie a refusé de prolonger l’initiative. Le dernier espoir du cheikh Mohammed ben Zayed Al Nahyane est de trouver une solution à cette nouvelle crise mondiale.

La demande du Secrétaire général de l’ONU ne restera pas sans réponse de la part du dirigeant des Émirats arabes unis, qui avait déjà déclaré en Russie au président Vladimir Poutine à la mi-juin : « Sachez que si une autre intervention est requise de la part des Émirats arabes unis pour stabiliser la situation et dans les affaires humanitaires, nous sommes prêts à aider de toutes les manières possibles. »

Dans le même contexte, des sources informées ont révélé que le monde attend une action de plusieurs pays du Golfe, dont les Émirats arabes unis et l’Arabie saoudite, pour utiliser leur influence, en s’appuyant sur leurs bonnes relations avec la Russie et l’Ukraine, afin de parvenir rapidement à une solution à cette nouvelle crise et sauver des millions d’enfants, de réfugiés et de personnes déplacées dans le monde entier de la famine, après la suspension de l’initiative.

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