Le général Rachid Ammar devant la justice transitionnelle pour meurtre
L’ancien commandant de l’armée tunisienne, le général à la retraite Rachid Ammar, a comparu aujourd’hui devant une cour de justice transitionnelle pour meurtre au cours des événements des 25, 26 et 27 Février 2011, au moment où la cour a reporté l’affaire à la prochaine audience du 14 Février.
Le général tunisien a nié toutes les accusations portées contre lui, même après la fuite du Président Ben Ali, en déclarant qu’il était considéré comme le « Portemanteau » sur lequel étaient postées toutes les erreurs, uniquement parce qu’il suivait le plan du chef d’État-major de l’armée de terre et qu’il avait respecté la loi et les procédures, selon le site du journal tunisien Al-Chourouk.
Shems FM rapporte qu’Ammar a dit : « Le 13 Janvier 2011, qu’il a occupé le plan du chef d’État-major de l’armée de terre et se trouvait dans la salle d’opération des Forces armées, notant qu’il avait des troupes déployées sur l’ensemble de la République tunisienne, sur 150 sites, dans le but de protéger ces sites qui appartenaient à des lieux sensibles aux institutions administratives, judiciaires, financières et industrielles publiques ou privées, et a affirmé que le statut de ces sites était déterminé par le Ministère de l’intérieur.
Le général a dit : « À cette date, tous les Tunisiens savaient que des citoyens avaient été victimes de manifestations, et à cet égard, il a souligné qu’il n’avait pas été pris pour cible par les manifestants.
Il est rappelé que l’ancien chef d’État-major de l’armée tunisienne a annoncé sa démission en Juin 2013, et que lors de sa première apparition dans les médias sur la chaîne privée « Ettounsiya », le général Ammar a confirmé sa demande d’exemption auprès du président par intérim Moncef Marzouki, qui l’a accepté.