Moyen-Orient

Le Conseil présidentiel du Yémen demande à la communauté internationale de prendre une position ferme contre les Houthis


« Les condamnations de la communauté internationale pour avoir pris pour cible les navires par les Houthis et pour avoir empêché l’exportation de pétrole ne suffisent pas », a déclaré un membre du Conseil présidentiel yéménite.

Lors d’un entretien qu’il a eu avec l’Ambassadeur des Pays-Bas au Yémen, Peter-Derrek Hof, aujourd’hui en Jordanie, le membre du Conseil présidentiel Othman al-Majli a confirmé que le Conseil présidentiel avait répondu aux propositions de l’Envoyé spécial du Secrétaire général avec la responsabilité nationale d’atténuer les souffrances du peuple yéménite assoiffé sur l’injustice et la brutalité des milices. Le Conseil a fait de véritables concessions et a accepté de voyager avec des passeports délivrés de Sanaa, bien qu’il ait eu l’impression qu’ils avaient été utilisés à tort par les milices Houthis, comme l’a déclaré l’agence officielle Sapa.

Le Conseil a approuvé l’ouverture du port d’al-Hudaydah et de l’aéroport de Sanaa, a exigé l’ouverture de routes, et toutes les mesures en faveur des droits des citoyens ont été approuvées pour la paix que souhaite le peuple yéménite. Mais les milices terroristes Houthis ont continué à attaquer notre peuple en utilisant des missiles et des avions iraniens de contrebande. La trêve a été mal comprise. Elles ont bombardé les installations d’exportation de pétrole dans le port d’al-Dabba, dans le gouvernorat de Hadramaout, ainsi que d’autres sites dans le gouvernorat de Shabwah et d’installations économiques.

Al-Majli a fait remarquer que la communauté internationale n’avait pas réagi à l’agression des Houthis et aux attaques de leurs milices terroristes contre notre peuple pendant toute la durée de la guerre. Les milices Houthis ont pillé les ressources financières, saisi toutes les ressources de l’État, imposé des amendes, ordonné des exécutions sommaires contre le peuple yéménite, récemment condamné injustement un certain nombre de Saada, et imposé un code de conduite du travail pour extorquer des innocents, voler les salaires de leurs employés, les transformer en esclaves ou en employés qu’ils commandent et les contrôler à leur guise.

« Nous avons pris des mesures concrètes pour classer les Houthis comme un groupe terroriste et nous demandons à la communauté internationale, aux envoyés de l’ONU et aux États-Unis d’assumer leurs responsabilités et de prendre des mesures claires. Les condamnations ne suffisent pas face aux provocations des milices, au siège de civils et aux attaques visant des navires pour empêcher l’exportation de pétrole », explique-t-il.

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