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Lancement d’un Atterrisseur Lunaire Américain… Le premier en plus de 50 ans 


Un atterrisseur lunaire américain a été lancé lundi, devenant le premier en plus de 50 ans, des décennies après la dernière mission d’atterrissage sur la lune en 1972.

Le véhicule d’atterrissage, appartenant à Astrobotic Technology, était à bord d’une nouvelle fusée, la fusée Vulcan, appartenant à United Launch Alliance.

La fusée Vulcan a décollé dans le ciel de la Floride avant l’aube, plaçant l’engin spatial sur une trajectoire vers la lune, avec la tentative d’atterrissage prévue pour le 23 février 2024.

Astrobotic, basée à Pittsburgh, vise à être la première entreprise privée à atterrir avec succès sur la lune, un exploit réalisé uniquement par quatre pays. Cependant, une entreprise à Houston dispose également d’un atterrisseur lunaire prêt à voler qui pourrait la précéder sur la lune en empruntant un chemin plus direct.

La NASA a attribué des millions aux deux entreprises pour construire des atterrisseurs lunaires et les faire voler, les atterrisseurs lunaires du secteur privé effectuant des relevés de site avant l’arrivée des astronautes tout en présentant leurs expériences technologiques et scientifiques.

L’accord d’Astrobotic avec l’atterrisseur lunaire Peregrine était évalué à 108 millions de dollars, marquant la première fois que les États-Unis lancent une mission d’atterrissage lunaire depuis décembre 1972.

Le nouveau programme Artemis de la NASA, nommé d’après la sœur jumelle d’Apollon dans la mythologie grecque, vise à ramener les astronautes sur la lune au cours des prochaines années.

La première mission habitée autour de la lune avec quatre astronautes est prévue, peut-être d’ici la fin de cette année.

L’Union soviétique et les États-Unis ont réussi une série d’atterrissages sur la lune dans les années 1960 et 1970 avant de suspendre temporairement les opérations d’atterrissage.

La Chine a rejoint le club d’élite en 2013, et l’Inde en 2023. Cependant, l’année dernière a également vu des missions d’atterrisseurs lunaires de la Russie et d’une entreprise privée japonaise, tandis qu’un atterrisseur lunaire israélien a échoué à atterrir sur la lune en 2019.

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