La Tunisie s’efforce de dévoiler les secrets du financement occulte des Frères Musulmans – détails
Le mouvement Ennahdha, la branche des Frères de Tunisie, et tous ses membres sont derrière tout ce qui s’est passé dans le pays en raison de leurs politiques malavisées visant avant tout à satisfaire leurs intérêts personnels, à répandre le chaos et la corruption dans le pays, sans considération pour le peuple tunisien qui rejette l’existence des groupes subversifs.
Ennahdha et Namaa
Le mouvement terroriste Ennahdha continue à participer aux opérations terroristes dans le pays, notamment par le biais de financements externes provenant d’associations secrètes, dont Namaa récemment rachetée, comme l’une des associations utilisées par Ennahdha pour financer ses activités suspectes. Les observateurs confirment qu’Ennahdha a planifié et planifié des opérations terroristes et une liquidation physique de tous ceux dont la présence est menacée en Tunisie. Ils soulignent que l’appareil secret d’Ennahdha a été impliqué dans l’introduction de plus de 100 000 armes à feu en Tunisie depuis 2011.
En Juillet, la justice tunisienne va ouvrir une enquête sur le dirigeant du mouvement Ennahdha, Rached Ghannouchi, accusé de trois chefs d’accusation, dont le blanchiment d’argent, l’atteinte à la sécurité de l’État et le meurtre politique. Un comité de la Banque centrale a gelé les fonds de son fils Moadh et de son beau-frère, Rafik Abdessalem, qui a fait l’objet de poursuites pour appartenance à une organisation terroriste. Selon certaines sources, le pouvoir judiciaire tunisien a obtenu des preuves d’un lien avec Ennahdha et l’association Namaa, suite à des accusations de la part de l’Association de financement de l’appareil secret, également accusé pour les assassinats de 2013.
Lien étroit
L’analyste politique et expert juridique tunisien Hazem Ksouri a affirmé que la justice tunisienne de lutte contre le terrorisme enquêtera sur Ghannouchi le 19 Juillet en cours, concernant l’affaire de l’association caritative « Namaa Tunisie », qui intervient dans le cadre du mandat de divulgation de la branche financière de l’organisation secrète des Frères FC.
Ksouri a ajouté que Ghannouchi se trouve dans une situation difficile dans ce dossier, qui révèle l’ampleur des infractions juridiques liées au blanchiment d’argent commises par l’intermédiaire d’une association dont les activités sont suspectes et auxquelles s’applique la loi de 2015 sur le terrorisme et le blanchiment d’argent. En outre, la résolution 2178 impose à la Tunisie de rechercher les individus et les groupes étroitement liés au terrorisme et au blanchiment d’argent. En ajoutant que les autorités tunisiennes ont alloué des flux financiers importants à l’association qui ne sont pas conformes à ses activités autorisées.
Dans le même ordre d’idées, l’analyste politique tunisien Ibrahim Jadla a expliqué que l’association Namaa est l’arbre qui bloque la forêt. Elle est l’une des dizaines d’associations caritatives, de développement ou humanitaires que les Frères musulmans ont envoyées depuis 2011 et qui est la branche financière du mouvement.
Il a poursuivi : « Toutes ces associations reçoivent des fonds importants de la part de nombreuses parties étrangères à deux fins principales : le blanchiment d’argent corrompu et l’appui au terrorisme aux niveaux national et régional ».
Il faut maintenant non seulement demander des comptes à l’association Namaa, mais aussi identifier les menaces financières et terroristes et dénoncer et poursuivre tous ceux qui ont participé à ces activités ou les ont dissimulées.
