La Tunisie se prépare pour les élections législatives, sous l’égide des forces politiques
D’intenses préparatifs ont lieu en Tunisie à la suite du démarrage de la période des élections législatives du 17 Décembre prochain, selon la feuille de route politique annoncée par le président tunisien Kaïs Saïed dans les actes du 25 juillet 2021, dans un climat de grande méfiance à l’égard des tentatives d’une renaissance menaçante pour fomenter le paysage politique.
Nouveau Parlement
Le processus d’inscription automatique des électeurs a commencé mercredi dernier, d’après les données de la Haute Commission électorale indépendante de Tunisie, et le processus de vérification des titres réels des électeurs a commencé entre lundi et se poursuit jusqu’au 13 octobre prochain, cette période étant réservée à l’examen des conflits de la liste électorale. Selon les informations de la Tunisie, le prochain Parlement sera un nouveau visage sur la scène politique; Elle sera constituée par une nouvelle loi électorale, qui permettra pour la première fois d’élire directement des personnes plutôt que par le biais de listes électorales, de tenir le citoyen responsable de l’élection et de lui retirer sa confiance si nécessaire. La nouvelle loi fixe également des limites strictes en ce qui concerne les candidats à l’exclusion des circonscriptions électorales et à l’interdiction de se présenter à nouveau au pouvoir, pour reprendre les termes des observateurs.
Combattre la corruption
Pour sa part, Bassel Tajraman, analyste politique tunisien, explique que le nouveau code électoral tunisien interdit l’implication dans des affaires de corruption financière ou administrative ou dans toute autre affaire pénale afin d’empêcher la réélection législative. Il interdit également la présence de personnes impliquées dans des actes de violence et de terrorisme, notamment le mouvement Ennahdha.
L’analyste politique tunisien a ajouté que la Chambre des représentants s’était transformée au cours des sept dernières années en un lieu de blanchiment d’argent et de protection de la corruption et des financiers du terrorisme, faisant observer que les termes de la loi électorale, qui exigeait 400 parrainages d’hommes et de femmes, plaçaient le candidat directement devant ses proches, et qu’ils avaient le droit de choisir leur représentant, et qu’ils étaient attachés à son programme, ce qui, contrairement à ce qui était le cas auparavant, renforçait une véritable démocratie.
Oui et Bienvenue
Dans le même ordre d’idées, le secrétaire général du Courant populaire, Zouhair Hamdi, a estimé que « la loi électorale publiée dans le journal officiel est globalement positive », que « le vote des personnes en deux sessions permettra au plus grand nombre possible d’accéder aux postes de décision, évitera le gaspillage des voix et garantira un bloc parlementaire capable de gouverner et un autre de s’opposer, soulignant que l’absence d’un système électoral est à l’abri de la consanguinité des partis et des partis politiques, comme prévu, et que plusieurs forces et partis politiques se sont déclarés favorables à la nouvelle loi électorale, a et déclaré qu’ils se préparent actuellement à contester les élections législatives et espèrent boucler la feuille de route politique dans le pays, dont les plus importants sont le Courant populaire, le Mouvement populaire et la Coalition pour la Tunisie.