La Suisse soutient une solution politique réaliste et acceptable pour le dossier du Sahara marocain
Le président du Conseil national suisse souligne l'importance des efforts sérieux et crédibles déployés par le Maroc pour parvenir à une solution politique permanente et consensuelle au conflit du Sahara
Le président du Conseil national suisse, Eric Nussbaumer, à Rabat, a exprimé le soutien de son pays à une solution politique « juste, durable et acceptée par les parties » au conflit régional sur le Sahara marocain, renouvelant ainsi sa position qui coupe court aux tentatives du Polisario de se faire reconnaître internationalement, considérant qu’il s’engage aux décisions des Nations Unies consacrant la priorité de l’initiative marocaine d’autonomie sous la souveraineté du Royaume comme seule base crédible pour mettre fin au conflit artificiel.
Nussbaumer a souligné dans une déclaration à la presse après ses entretiens avec le ministre des Affaires étrangères, de la Coopération africaine et des Marocains résidant à l’étranger, Nasser Bourita, que « la Suisse soutient les efforts des Nations Unies et du travail de l’envoyé personnel du Secrétaire général des Nations Unies pour le Sahara, Staffan de Mistura, en vue de parvenir à une solution politique juste, durable et acceptée par les parties, conforme au droit international et aux résolutions pertinentes du Conseil de sécurité ».
Il a souligné que son pays réaffirme l’importance des efforts sérieux et crédibles déployés par le Maroc pour parvenir à une solution politique consensuelle, faisant référence à l’initiative d’autonomie proposée au Secrétaire général des Nations Unies en 2007. Il a ajouté que son pays encourage également toutes les parties à poursuivre leur engagement dans un esprit de consensus.
La Suisse veille à nier tout lien avec le Polisario et à déjouer toutes ses tentatives, soutenues par l’Algérie, de reconnaissance, alors que l’isolement du front séparatiste s’approfondit, au milieu d’un soutien international croissant à l’initiative d’autonomie présentée par Rabat comme une seule solution pour mettre fin au conflit au Sahara.
Le Polisario vit dans un isolement international face à l’irréalisme et à la non-sincérité de ses propositions séparatistes, le séparatisme n’étant plus une solution acceptable pour les conflits internationaux dans le contexte des grands changements politiques mondiaux, ce qui a conduit les grandes puissances ayant des relations stratégiques avec le Maroc à être convaincues de la sérieux de la proposition marocaine et des efforts déployés par Rabat pour trouver une solution à ce conflit, réduisant ainsi au minimum les mouvements diplomatiques du front et restreignant de plus en plus son champ d’action avec les revers quotidiens qu’il subit, le dernier en date étant la confirmation du ministère suisse des Affaires étrangères selon laquelle le front ne dispose d’aucune représentation officielle auprès du Bureau des Nations Unies à Genève ou du Conseil fédéral.
Le ministère irlandais des Affaires étrangères a récemment nié les allégations du Polisario et de l’Algérie selon lesquelles son président, Brahim Ghali, a effectué une visite officielle à Dublin, soulignant que « Berne ne reconnaît pas l’entité illusoire ».
L’ambassade d’Irlande au Maroc a réaffirmé dans un communiqué que « Dublin maintient son soutien aux efforts menés par les Nations Unies et les efforts du Secrétaire général pour parvenir à une solution politique définitive et mutuellement acceptable à cette question ».
Le Maroc récolte les fruits de son succès diplomatique pour trancher la question du Sahara marocain en sa faveur et gagner un large soutien international pour son initiative visant à mettre fin au conflit artificiel, ce que confirme l’ouverture de dizaines de consulats dans les villes de Dakhla et Laâyoune dans les provinces du Sud du Royaume, tandis que l’avenir devrait voir l’inauguration de nouveaux postes diplomatiques.
Mohamed Salem Abdelkafar, président du Centre sahraoui pour l’information et les droits de l’homme, affirme que le peu d’intérêt porté à la thèse séparatiste au cours des dernières années est un indicateur clair du changement de mentalité de la communauté internationale, que ce soit en ce qui concerne le dossier du Sahara marocain ou les questions de sécurité dans la région du Maghreb.
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Abdelkafar souligne dans des déclarations à la presse que la sortie de certaines grandes puissances influentes sur la scène régionale et internationale de la zone grise et leur engagement dans l’approche onusienne soutenant une solution réaliste et rationnelle en harmonie avec l’initiative marocaine pour l’autonomie.