La présidence yéménite déterminée à affronter les corrompus des brigades militaires affiliées aux Frères musulmans
Des directives présidentielles ont été émises au Yémen ordonnant la suspension du commandant de la 22ᵉ brigade et du commandant de la 170ᵉ brigade, toutes deux rattachées au secteur de Taëz, dominé par le parti Al-Islah, considéré comme la branche des Frères musulmans au Yémen. Cette décision fait suite à des affrontements armés survenus entre des membres affiliés à ce secteur dans la ville.
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Selon des sources rapportées par le site yéménite Al-Muntasaf, ces affrontements sont le résultat de différends entre les parties concernées au sujet des taxes et des revenus collectés dans l’un des marchés de la ville. Cela a entraîné une détérioration de la sécurité et une escalade des tensions entre les parties impliquées.
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Les deux brigades affiliées aux Frères musulmans sont considérées comme des facteurs de chaos à Taëz. Leurs membres, avec le soutien de leurs dirigeants, se livrent à des actes de pillage, à des invasions de domiciles, ainsi qu’à des saisies forcées de terres appartenant aux citoyens.
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Les habitants de Taëz ont demandé à la présidence et au gouvernement de remplacer ces dirigeants militaires. De nombreux Yéménites ont exprimé leur satisfaction à l’annonce de leur suspension, voyant dans cette décision un signe que la direction tente sérieusement de lutter contre la corruption au sein des chefs militaires affiliés au parti Al-Islah.