La peur des drones : quatre armées mobilisées pour sécuriser le sommet européen à Copenhague

La ville de Copenhague, et le Danemark dans son ensemble, s’est transformée en véritable forteresse afin d’assurer la sécurité du sommet informel de l’Union européenne prévu ce mercredi.
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Quatre pays européens ont décidé d’envoyer un renfort militaire à Copenhague avant la réunion, en réponse aux survols de drones non identifiés qui ont perturbé le trafic aérien il y a quelques jours. Les autorités danoises affirment qu’il s’agit d’appareils d’origine russe.
Les États-Unis ont également déployé des équipements anti-drones au Danemark, qui accueille le sommet européen les 1er et 2 octobre, a annoncé mardi le ministère danois de la Défense. « Nous sommes heureux et reconnaissants que les États-Unis soutiennent le Danemark en apportant des capacités de défense contre les drones dans le cadre du sommet à venir », a précisé le ministère sur X.
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Récemment, des drones inconnus ont survolé plusieurs aéroports du pays, entraînant la fermeture temporaire de l’aéroport de la capitale et la perturbation d’installations militaires. Aucun incident n’a toutefois été constaté depuis le 27 septembre.
Bien que l’identité des drones n’ait pas été confirmée, la Première ministre danoise, Mette Frederiksen, a accusé la Russie : « Il existe un État majeur qui constitue une menace pour la sécurité de l’Europe : la Russie », a-t-elle déclaré. Moscou, pour sa part, rejette ces accusations.
Le sommet européen réunit quarante chefs de gouvernement à Copenhague mercredi et jeudi. Pour garantir la sécurité, le Danemark a annoncé dimanche la fermeture de son espace aérien aux drones civils jusqu’au vendredi. De plus, par crainte d’attaques hybrides ou d’actes de sabotage, le pays a décidé mardi d’élever le niveau de sécurité dans ses infrastructures énergétiques au degré « orange », le deuxième plus élevé.
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Alors que les dirigeants se rassemblent, une frégate allemande est amarrée dans le port de la capitale danoise, symbole de la posture sécuritaire renforcée. L’Allemagne enverra environ 40 soldats pour détecter, identifier et neutraliser les drones, avec un dispositif opérationnel prévu jusqu’au 7 octobre.
Le Premier ministre suédois, Ulf Kristersson, a confirmé l’envoi de systèmes anti-drones ainsi que de quelques radars supplémentaires.
La France, de son côté, a annoncé le déploiement d’un hélicoptère militaire et d’une équipe de 35 personnes chargées de la lutte anti-drones.
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