Grand Maghreb

La Libye : Libération de l’un des trafiquants d’êtres humains les plus recherchés du monde


Tripoli a bien accueilli, en octobre 2020, l’arrestation de l’un des trafiquants d’êtres humains les plus demandés du monde. Cependant, l’homme a été libéré après six mois par les autorités libyennes le 11 avril.

Le quotidien italien Avvenire  a raconté : Nous sommes dimanche, et Abd Al-Rahman Milad est revenu triomphalement par les routes de Zawyah, embrassé par tout le monde, entouré d’automobiles qui le célèbrent, au milieu des danses et des prières à Allah.

Abd Al-Rahman Milad, dit Bija, et quand il a sorti de prison le 11 avril, a bien accueilli. Tandis que les suspicions contre cet homme sont lourdes.  En fait, il a été accusé d’être le responsable d’un grand trafic d’êtres humains. Il a été envoyé de la ville côtière de Zawiya, à l’ouest de Tripoli, et a été accusé d’avoir organisé la capture en pleine mer de centaines de migrants qui commençaient à traverser vers l’Europe.

Bija a été emprisonné en Libye en octobre 2020, et il est maintenant libre en raison de manque de preuves. Cet homme a ainsi été promu au grade de garde-côtes en chef avant quelque jour de sa sortie de prison. Les preuves absentes qui ont expliqué sa libération, se trouvent au fond de la Méditerranée, comme il a dit Vincent Cochetel, envoyé spécial du Haut-Commissariat des Nations unies pour les réfugiés. Bija est encore accusé d’avoir causé la noyade de dizaine de personnes, et connu par le fait d’ouvrir le feu sur des bateaux humanitaires.

Compromission et protection

C’est en fait l’image du traitement très particulier de l’affaire par Tripoli qui reflète la libération hâtive de cet homme. La capitale qui a été reprochée plusieurs fois par sa négligence. Bija est accusé dès 2018 de crimes contre l’humanité par le Conseil de sécurité de l’ONU, et il a continué ses activités durant plus de deux ans sans être terrifié.

Selon la Repubblica, sa détention s’avère résulter plus de la pression de journalistes italiens que d’une réelle volonté politique libyenne. Le journal a indiqué : Après plusieurs enquêtes journalistiques qui ont révélé son rôle dans le trafic de migrants, Milad était plongé dans la tourmente.

Selon ce le journal Avvenire a résumé, les six mois de prison qu’il vient d’accomplir apparaissent comme un arrangement plutôt que comme une véritable arrestation.

En outre, l’ignorance du gouvernement libyen s’avère apparaître surout de la protection que le criminel présente à la raffinerie de Zawiya, appartenant à la compagnie pétrolière étatique. C’est un lieu évidemment stratégique alors que l’économie du pays est largement dépendante de ses ressources pétrolières, donc Bija a bien compris tout ça.

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