Politique

La Libye, continue de subir l’une de ses plus graves crises


Les milices du gouvernement d’Abdel Hamid Dbeibah, continuent de commettre des crimes contre les Libyens et d’employer une force excessive contre les manifestants.

Les milices du Gouvernement Dbeibah ont commis un certain nombre de crimes dans la capitale, Tripoli, sur fond de condamnations prononcées par des organisations de défense des droits de l’homme, en attaquant des manifestants pacifiques et en arrêtant illégalement des responsables et des militants.

Le dernier incident en date a été celui des spécialistes des affaires locales devant le Premier Ministre, qui ont demandé la révocation de la résolution 326, par laquelle le Ministère de l’intérieur a transféré sa dépendance au Ministère des collectivités locales.

Appel à passer le pouvoir

Un manifestant a révélé que la Résolution 326 touchait plus de 35 000 employés travaillant dans les bureaux locaux des affaires locales en Libye et sont privés de l’augmentation des salaires des fonctionnaires de l’état civil.

Il a indiqué qu’immédiatement après s’être réuni devant les services de l’état civil lors d’une manifestation pacifique, plusieurs milices d’Abdel Hamid Dbeibah avaient été agressés, ce à quoi les manifestants ont répondu par des chants réclamant la destruction de l’ours et la remise du jugement à son successeur, Fathi Bachagha.

La Commission nationale des droits de l’homme a condamné la Libye pour l’attaque contre des manifestants pacifiques dans la capitale, Tripoli.

Elle a demandé au Procureur général de la Libye d’ouvrir une enquête approfondie sur les agressions dont ils avaient été victimes devant le siège du Conseil des ministres libyen.

La Commission a condamné les agressions physiques et verbales et l’usage excessif de la force pour disperser des manifestations pacifiques, qualifiant l’incident d’infraction grave aux droits de l’homme et à la citoyenneté.

Restriction des libertés

La commission a réaffirmé que le droit de réunion, de manifestation pacifique et la liberté d’opinion et d’expression étaient l’un des droits fondamentaux de la citoyenneté et des droits de l’homme et relevaient des obligations de la Libye en vertu du droit international relatif aux droits de l’homme, ainsi que de la Déclaration constitutionnelle provisoire et de la loi no 65 de 2012 sur la réglementation du droit de manifester pacifiquement.

Elle a souligné que l’État libyen avait l’obligation de respecter les instruments juridiques et les normes internationales dans le cadre des manifestations.

Le Président de l’Organisation arabe des droits de l’homme, Libye Abdul Moneim al-Hor, a déclaré que l’agression pacifique contre des manifestants constituait une violation du droit de réunion pacifique et du droit à la liberté d’expression garantis par les conventions internationales relatives aux droits de l’homme auxquelles la Libye a adhéré.

Il a ajouté à que les articles de la Déclaration constitutionnelle réglementaient le droit de manifester pacifiquement ainsi que les fondements démocratiques revendiqués par le peuple

Il a souligné que ces attaques se poursuivaient sans que les auteurs de ces violations persistantes contre des civils aient à répondre de leurs actes et à rendre des comptes.

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