Politique

La libre circulation des armes et l’infiltration des éléments terroristes ont aggravé le terrorisme en Afrique


Dans une scène de violence récurrente sur le continent africain, les milices des « Forces démocratiques alliées » affiliées à l’organisation terroriste « Daech » par le biais d’une faction

appelée « Province d’Afrique centrale » ont lancé une série d’attaques sur plusieurs villages de la région de « Beni » à l’est de la République démocratique du Congo.

L’Observatoire d’Al-Azhar pour la lutte contre l’extrémisme a déclaré que les attaques ont fait plus de 37 morts au cours des trois derniers jours, selon les médias locaux.

La coordination de la société civile de la région de « Beni » à l’est de la République démocratique du Congo a précisé dans un communiqué que des éléments des milices des « Forces démocratiques alliées » ont attaqué plusieurs villages de la zone de Babila Bakayiko dans la région de « Beni » dans la province du Nord-Kivu pendant trois jours.

Le président de la coordination de la société civile locale, Kinos Katouho, a déclaré que le bilan des attaques des milices affiliées à l’organisation terroriste Daech s’élève à au moins 37 morts, ainsi que l’incendie de neuf maisons et de sept motos, ajoutant que les soldats des Forces armées de la République démocratique du Congo déployés dans la région ont commencé à poursuivre les éléments armés qui se sont dirigés vers l’ouest pour échapper à la poursuite sécuritaire, selon le site égyptien « Youm7 ».

De l’est à l’ouest, l’État de Benue au Nigeria a été attaqué par des hommes armés dimanche, tuant 18 personnes et blessant des dizaines d’autres. Selon des sources de presse locales, le président de la région de Katsina-Ala, Justin Shaku, a déclaré que l’attaque a été menée par des inconnus et que les forces de sécurité ont envoyé des renforts pour sécuriser la région et poursuivre les assaillants après l’attaque.

Il est à noter que le même État a connu une autre attaque le 16 juillet dernier, qui a fait 12 morts dans la région d’Agatu. Bien qu’aucune organisation n’ait revendiqué l’attaque, les soupçons se tournent vers le groupe Boko Haram, lié à l’organisation terroriste Daech, qui pratique les enlèvements, les meurtres et les menaces contre les civils.

Pour sa part, l’Observatoire d’Al-Azhar pour la lutte contre l’extrémisme a affirmé que l’un des facteurs aggravant le terrorisme en Afrique est l’absence de coordination sécuritaire, ce qui crée des failles sécuritaires, notamment dans les zones frontalières, facilitant ainsi la libre circulation des armes et l’infiltration des éléments terroristes d’un pays à l’autre.

L’Observatoire a insisté sur le fait que la solution réside dans la formation d’alliances sécuritaires permettant de faire face aux tentatives de transformer les scènes de violence et de terrorisme en une réalité vécue par le continent africain, empêchant ainsi la réalisation du

développement et de la stabilité que le continent rêve d’atteindre pour les générations actuelles et futures.

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