La duplicité du mouvement… Mohamed Khairallah, militant des Frères musulmans ou bras sioniste ?

Le journaliste et chercheur Hossam El-Ghamry a affirmé que les médias des Frères musulmans constituent « un instrument de guerre psychologique dirigé contre le citoyen égyptien », les qualifiant de « bras sioniste exécutant une agenda israélienne claire ».
Il a souligné, dans des déclarations télévisées sur la chaîne Al-Hayat, que « les trahisons du groupe, notamment après les événements du 7 octobre, leur vaudront une place maudite dans l’Histoire ».
El-Ghamry a accusé ces plateformes médiatiques de travailler directement à « promouvoir et starifier certaines figures » pour servir l’agenda israélien, sous couvert d’opposition politique.
Il a révélé des informations concernant l’activiste Mohamed Saad Khairallah, présenté par la chaîne frériste Al-Sharq comme l’un des symboles de l’opposition égyptienne et victime du régime. Selon lui, Khairallah n’est pas seulement un opposant politique, mais également un contributeur régulier dans les plus grands journaux israéliens, tels que Israel Hayom, The Times of Israel et The Jerusalem Post.
El-Ghamry a ajouté que Khairallah apparaît fréquemment sur des chaînes officielles israéliennes comme Kan, Makan et i24news, où il adopte des positions favorables à Israël et hostiles aux Palestiniens.
Il a cité plusieurs extraits de ses écrits, rappelant que Khairallah considère la reconnaissance d’un État palestinien comme « une récompense pour le terrorisme », et affirme que la région, sans Israël, serait devenue « une décharge à ciel ouvert ». Il rapporte également que, selon lui, la présence d’Israël dans la région représente « un espoir de réformer cette partie du monde ».
El-Ghamry a conclu que la mise en avant d’une telle personnalité comme symbole de l’opposition égyptienne sur la chaîne Al-Sharq révèle « une agenda israélienne visant à infiltrer la scène médiatique arabe et à instrumentaliser des figures d’opposition pour servir ses intérêts ». Il a affirmé que cette chaîne est devenue « un outil de blanchiment d’image de personnalités servant les intérêts israéliens sous le couvert de la défense de la démocratie et des droits de l’homme ».