Grand Maghreb

La diplomatie marocaine déjoue les manœuvres algériennes au Parlement africain.


Le Maroc obtient le statut d’observateur pour les élections présidentielles aux Comores, malgré les tentatives du membre algérien du Parlement africain d’exclure la participation de l’experte parlementaire marocaine de la mission de l’Union africaine

L’acquisition par le Maroc du statut d’observateur pour les élections présidentielles aux Comores reflète la confiance du Parlement africain envers le Royaume, contrecarrant les manigances algériennes visant à l’exclure du suivi du processus électoral. Cette nomination inflige un second revers à l’Algérie, dont les tentatives de bloquer la présidence du Maroc au Conseil des droits de l’homme ont échoué, notamment en collaboration avec l’Afrique du Sud.

Selon le site web marocain « rue 20 », citant des sources au sein du Parlement africain, « le membre algérien Azeddine Abdelmajid a cherché à empêcher la participation de l’experte parlementaire marocaine Hanane Benkheir dans la mission de l’Union africaine chargée de surveiller les élections présidentielles dans la République des Comores ».

Ces derniers jours, le Parlement algérien a intensifié ses efforts pour exclure l’experte marocaine, mais les efforts diplomatiques marocains efficaces ont abouti à la neutralisation de ce plan. Cela indique la confiance que le Parlement africain accorde au Royaume, une position qui n’a pas été obtenue par hasard, mais qui a été imposée par les politiques équilibrées du Royaume.

Le ministre des Affaires étrangères des Comores, Dhafer Dhou Kamal, a reçu l’experte marocaine jeudi, et la mission du Royaume a commencé à travailler pour surveiller le processus électoral.

Il est clair que la confusion dans la diplomatie algérienne découle de son échec à renforcer son influence dans la région, tandis que la position du Maroc se renforce. Le Maroc utilise toutes ses capacités pour être une porte d’entrée pour le développement en Afrique à travers des initiatives telles que l’Initiative atlantique, à laquelle ont adhéré les pays du Sahel, car elle représente une opportunité historique pour stimuler leurs économies.

Le Maroc attache une grande importance à la coopération avec les pays africains, fournissant une assistance technique dans divers secteurs, dont l’agriculture, le commerce, l’énergie, la santé et les projets d’infrastructures, dans le cadre de son engagement profond envers l’Afrique.

Mercredi, le Maroc a remporté la présidence du Conseil des droits de l’homme des Nations Unies, malgré l’opposition de l’Algérie et de l’Afrique du Sud, qui n’ont obtenu que 17 voix des membres du conseil.

L’élection du Maroc à la tête de cet organe international consolide la reconnaissance internationale des réalisations du Royaume dans la protection et la promotion des droits de l’homme. La présidente du Conseil national des droits de l’homme, Amina Bouayach, a déclaré que « l’élection du Maroc à la présidence du Conseil des droits de l’homme des Nations Unies constitue une reconnaissance de plus de deux décennies de réformes structurées initiées par le Royaume dans divers domaines, en particulier dans le domaine des droits de l’homme, ainsi que de son interaction avec le système international pour traiter des questions substantielles », selon l’Agence arabe marocaine d’information.

Elle a souligné que « l’expérience acquise par le Maroc dans le respect et la promotion des droits de l’homme, ainsi que l’interaction de la société civile marocaine et de l’institution nationale des droits de l’homme, auront certainement un impact dans la construction de voies permettant à la communauté internationale de travailler à l’application des droits de l’homme et de les faire prévaloir en tant que références pour ses décisions ».

Elle a indiqué au site marocain « assahifa » que « la doctrine marocaine en matière de droits de l’homme est clairement visible dans ses rapports et son approche des problèmes internationaux auxquels est confrontée la communauté internationale. Elle aborde les questions des droits de l’homme avec une approche distinctive et objective, excluant les intérêts politiques et se distinguant par le soutien aux droits de l’homme, les élevant en tant que principes et valeurs inattaquables, détachés de l’utilisation de ces droits dans des questions politiques ou dans le contexte de divers conflits multipartites ».

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