La crise soudanaise se poursuit.. Quelles sont les solutions proposées dans la période actuelle ?
La crise au Soudan continue d’éclipser la région du Moyen-Orient, alors que les combats entre l’armée soudanaise et la milice d’appui rapide se multiplient, que les deux parties sont résolues à attiser la situation et à faire échouer toutes les initiatives de paix et de cessez-le-feu qui sont en train d’être brisées, ce qui pose une question importante sur l’avenir du Soudan.
Poursuite des combats
Le journaliste soudanais Mohammed Al Tayeb a confirmé que les affrontements qui se poursuivent au Soudan entre l’armée soudanaise et la milice d’appui rapide ont révélé des traces cachées dans la persistance de la crise au Soudan, d’autant plus que le conflit est un conflit de pouvoir entre l’armée, la milice d’appui rapide et les forces politiques.
La poursuite de ces combats aura des conséquences négatives très graves, en particulier la désintégration du Soudan en plusieurs petits États. Nous avons des problèmes dans l’est du Soudan et dans le sud du Soudan avec l’Éthiopie. En outre, des États voisins comme le Tchad ont des éléments dans la tribu des Zaghawa au Soudan, ainsi que le Niger et le Mali par l’intermédiaire de la tribu des Rizeigat.
La reprise des combats
Le docteur Asma Al-Husseini, spécialiste des questions politiques et spécialiste soudanais, a déclaré que la reprise des affrontements entre l’armée soudanaise et la milice d’appui rapide était devenue un sujet de préoccupation pour l’avenir du Soudan et que les discussions sur la Déclaration de Djeddah étaient des principes préliminaires sous l’égide des États-Unis et de l’Arabie saoudite visant à rétablir les principes humanitaires des lois internationales relatives à la protection des civils en temps de guerre et des règles d’engagement violées par les deux parties.
Dans des communiqués de presse, elle a indiqué que la première série de pourparlers avait pris fin et qu’une nouvelle série de pourparlers serait lancée, qui aurait pour objet de définir les aspects humanitaires de la protection des civils et de leur permettre de sortir de la zone de guerre, en particulier lors de l’explosion des combats entre l’armée soudanaise et la milice d’appui rapide, à la suite du refus des parties de se calmer et de cesser le feu parce qu’elles pensaient qu’une solution militaire aurait des conséquences sur la vie des civils, d’autant plus que le conflit s’étendrait à d’autres régions, comme le Darfour.
Elle a poursuivi : « Il faut exercer des pressions internationales et régionales sur les parties au conflit pour qu’elles parviennent à une solution à la crise soudanaise, avec le rôle de l’Égypte, car la prolongation de la guerre au Soudan met l’avenir du Soudan à la croisée des chemins, en particulier en raison des craintes que le conflit ne s’étende aux pays voisins, mettant ainsi en péril l’unité du Soudan ».