La commission 6+6 parviendra-t-elle à dresser une carte politique de la Libye ? Détails
Les espoirs continuent d’être suscités par la Commission 6+6, composée de deux chambres du Parlement et d’une chambre d’Etat qui travaille à l’élaboration des lois électorales, afin de parvenir à la stabilité voulue par le biais d’élections présidentielles et législatives qui mettront fin à la division que vit la Libye depuis plus de 12 ans. La Commission mixte Libye 6+6 a approuvé les lois relatives à l’élection présidentielle et au Conseil de la Nation lors des réunions organisées par la ville de Bouznika au Maroc.
Composition du Comité
La Commission (6+6) des deux Chambres du Parlement et de l’État de la Libye a été constituée à la fin du mois de mars dernier pour élaborer les lois et les lois électorales qui doivent être mises en place avant la fin de l’année, conformément au 13e amendement constitutionnel approuvé par les Chambres du Parlement et de l’État. L’amendement constitutionnel prévoit la création d’une commission mixte par les deux Chambres, à raison de six membres par Chambre, pour un consensus à la majorité des deux tiers de chaque Chambre, pour préparer les projets de lois pour le référendum et les élections.
Une grande opportunité
Dr. Mohammed Zubeidi, analyste politique libyen, a déclaré qu’après le consensus du Comité 6+6, les deux chambres du Congrès et l’État ont l’occasion d’élaborer un véritable consensus autour de la feuille de route entre les deux chambres, qui limite les ingérences extérieures, renforce la souveraineté de l’État et réduit dans une certaine mesure l’influence étrangère. Il a expliqué que le Parlement et le Conseil d’État avaient l’occasion d’élaborer un véritable consensus pour l’intégration du pays et la sortie des phases de transition, mais il a craint que la Haute Commission électorale nationale ne devienne un instrument de gestion des conflits et des tensions politiques, comme cela s’est produit le 24 décembre 20021.
Il a souligné que le consensus autour de la feuille de route et la tenue des élections dans les délais prévus étaient soutenus par la société au-delà des forces politiques. Conformément à l’article 30 de la Déclaration constitutionnelle révisée (13) : << Les élections auront lieu huit mois après l’entrée en vigueur des lois électorales, et comme en juin, il n’y aura pas d’élections en 2023.
Principales modifications
Parmi les amendements les plus notables à la loi électorale sur la présidence, on peut citer la tenue d’un deuxième tour entre les deux premiers candidats, même si le candidat obtient 50+1, un second tour avec le candidat suivant et, en ce qui concerne les élections au Parlement et au Conseil de la Nation, il ne sera pas autorisé à présenter des candidats ayant une double nationalité, et il lui sera demandé de certifier qu’il n’a pas d’autre nationalité.