Politique

Jill Biden et Anthony Fauci dans le viseur de l’enquête sur la signature automatique 


Alors que l’enquête du Congrès américain sur l’usage de la « signature automatique » par l’ancien président Joe Biden se poursuit, de nouveaux noms pourraient bientôt être convoqués.

Le sénateur républicain Rand Paul a révélé que l’ancienne Première dame Jill Biden et l’ancien conseiller médical Anthony Fauci pourraient faire l’objet d’un interrogatoire dans le cadre de cette enquête, selon le site américain The Hill.

L’ancien président Donald Trump avait déjà critiqué son successeur Joe Biden pour avoir utilisé la signature automatique afin d’accorder des grâces présidentielles à plusieurs personnes dans les derniers mois de son mandat.

En juin dernier, Trump avait ordonné l’ouverture d’une enquête sur cette affaire. Des élus républicains avaient alors demandé à interroger d’anciens membres du personnel de la Maison-Blanche devant la commission de la surveillance et de la réforme de la Chambre des représentants. Certains ont invoqué le cinquième amendement au cours de leurs témoignages.

Lors d’une interview dans l’émission radio de John Catsimatidis The Cats Roundtable, Rand Paul a déclaré : « Bien qu’Anthony Fauci ait été gracié, des doutes persistent quant à la légalité de cette décision… Le président Biden n’a pas signé l’ordre de grâce le concernant ».

Il a ajouté : « Il n’est pas clair si le président était conscient des décisions prises ; des centaines de personnes ont été graciées chaque jour via la signature automatique. Nous savons, d’après des témoignages, que certains responsables n’ont jamais parlé au président, mais plutôt à un assistant de son épouse ».

Face aux accusations, Joe Biden avait affirmé que les administrations précédentes avaient également utilisé ce procédé pour signer des documents officiels, ce qui en justifierait la légalité. Mais les républicains continuent de contester l’usage de cette méthode, notamment dans le cadre de décisions aussi sensibles que les grâces présidentielles.

Paul a déclaré : « Qui aurait cru que Joe Biden ne nous gouvernait pas vraiment, mais que c’était plutôt le chef de cabinet de sa femme ? Il est important que les Américains sachent que cette personne avait le pouvoir de grâce, et aurait pu entraîner le pays dans une guerre ».

Il a ajouté : « La meilleure solution, selon moi, est de porter l’affaire devant la justice. Et le moyen le plus simple d’y parvenir serait d’inculper Anthony Fauci pour faux témoignage devant le Congrès. Il invoquera sûrement sa grâce présidentielle ».

Paul a également précisé que la grâce concernant Hunter, le fils de Joe Biden, ne s’était pas faite via signature automatique : « Il y a des questions à se poser sur la validité de certaines décisions de grâce. Il est intéressant de noter que lorsqu’il a fallu signer celle de son propre fils, il ne s’est pas risqué à utiliser la signature automatisée ».

Il a conclu : « La grâce accordée à Hunter pour des infractions remontant à dix ans a été signée de la main même du président Biden ».

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